Réglementations et politique de l'énergie

Afrique du Sud : une garantie d'un milliard de dollars pour la transition énergétique

En partenariat avec le Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement (FCDO) du Royaume-Uni, le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé une garantie d’un milliard de dollars pour soutenir la transition énergétique juste de l'Afrique du Sud. Le directeur général adjoint de la gestion de l’actif et du passif au Trésor national d’Afrique du Sud, Mmakgoshi Lekhethe, se réjouit de cette annonce qui, selon lui, « est la marque d’un partenariat important entre notre Gouvernement, le Royaume-Uni et la Banque pour renforcer notre capacité à mettre en œuvre la transition énergétique juste de l’Afrique du Sud d’une manière équitable et socialement responsable ». Cette garantie permettra de soutenir des projets tels que le transport et le stockage pour l’équilibrage du réseau, la production d’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique, la réhabilitation des réseaux municipaux de distribution d’électricité, le développement des véhicules électriques et l’hydrogène vert. Selon Kevin Kariuki, vice-président de la BAD chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, « il s’agit d’une nouvelle opération innovante qui réaffirme le leadership de la Banque africaine de développement dans l’élaboration de solutions financières visant à accroître l’accès au financement climatique pour le développement à faible émission de carbone et les ambitions de l’Afrique en matière de zéro émission nette ». La directrice générale de l’humanitaire et du développement au FCDO, Melinda Bohannon, précise que « le FCDO reste engagé dans le Partenariat pour une transition énergétique juste avec l’Afrique du Sud, qui soutient la croissance verte et l’emploi, améliore la sécurité énergétique et aide l’Afrique du Sud à réaliser ses ambitions en matière de réduction des émissions de carbone ».

agenceecofin.com - Publié le 12/12/2023

Energies renouvelables

Japon : son modèle de transition énergétique présenté aux nations de l’Asie du Sud-Est

Le Japon prévoit d’augmenter significativement l'utilisation des énergies renouvelables et promeut le développement du stockage ainsi que la capture à grande échelle des émissions de CO2 en Asie. Dans cette optique, le pays a organisé le 18 décembre 2023, une réunion de l’Asia Zero Emission Community (Azec), rassemblant la plupart des dirigeants des pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) et le Premier ministre australien, Anthony Albanese. L'objectif est de renforcer les liens entre ces pays et le Japon, en mettant particulièrement l'accent sur les questions de sécurité et de transition énergétique. Tokyo souhaite en effet partager son modèle dans ce domaine avec les nations de l'Asean. À noter que le Japon explore l'utilisation de l'ammoniac comme co-combustible dans ses centrales à charbon afin de réduire les émissions.

connaissancedesenergies.org - Publié le 15/12/2023

Mozambique : accords pour le projet de barrage hydroélectrique sur le Zambèze

Le Gouvernement du Mozambique a signé le 13 décembre 2023 des accords avec un consortium composé de trois groupes, dont EDF, pour la construction du barrage hydroélectrique de Mphanda Nkuwa sur le fleuve Zambèze. Une fois achevé, ce barrage, situé à près de 60 kilomètres de la ville de Tete, produira 1 500 MW d'électricité. Selon le consortium, détenu à 40% par EDF, cela « augmenterait de plus de moitié la capacité de production d'électricité du pays et pourrait alimenter plus de trois millions de foyers au Mozambique et dans les pays limitrophes ». Le premier accord, signé avec le porteur GMNK et les sociétés Electricidade de Moçambique (EDM) et Cahora Bassa (HCB), stipule qu’EDM et HCB détiendront 30% du projet, tandis que le consortium en détiendra 70%. Un second accord-cadre, conclu avec EDM, HCB et le ministère de l'Énergie, établit les bases du futur contrat de concession. « La prochaine étape du projet consistera à réaliser les études complémentaires, dont les résultats permettront de définir les meilleures solutions en termes d'impact environnemental et social tout en garantissant la viabilité technique et financière du projet », explique le consortium. Soutenu par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, ce projet « contribuerait à la transition énergétique de la région par la production d’une électricité fiable, compétitive et renouvelable », ont souligné les trois groupes.

connaissancedesenergies.org - Publié le 13/12/2023