Connaissez-vous le Grand Prix Ampère de l’Electricité ?

Réservez votre après-midi du 16 mai à partir de 16h à EDF Lab Paris-Saclay pour rencontrer les lauréats 2019, 2020 et 2021 du Grand prix Ampère de l’Electricité en présence de Sébastien Candel, Président du Conseil scientifique d’EDF et Patrick Flandrin, l'actuel Président de l'Académie des Sciences.

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​​​​​​​Le Grand Prix Ampère de l’Electricité a été fondé en 1974 par EDF en l’honneur d’André-Marie Ampère. Ce Prix récompense de 50 000 € des savants français pour leur travail de recherche remarquable dans le domaine des mathématiques ou de la physique.

 
Qui sont les lauréats invités
à EDF Lab Paris-Saclay le 16 mai prochain ?

Jacqueline Bloch : le secret des polaritons, en physique quantique

Jacqueline Bloch, directrice de recherche au CNRS au laboratoire C2N (Université Paris-Saclay) et membre de l'Académie des Sciences.

Ses travaux sont pionniers dans le domaine des polaritons de cavité dans les semi-conducteurs.

Très tôt dans sa carrière, elle s’est intéressée au confinement ultime des électrons et de la lumière dans des nanostructures, pour exalter et contrôler l’interaction lumière matière. Ses percées dans le domaine expérimental, couplées à sa compréhension profonde d'un sujet subtil où régnait une certaine confusion, ont fait d'elle le leader mondial de la recherche sur les condensats de Bose-Einstein de polaritons, qui viennent enrichir un vaste domaine de la physique allant de l'hélium liquide aux gaz quantiques ultra-froids.

L'impact de ses travaux est attesté non seulement par le nombre élevé de citations mais aussi par les nombreuses demandes de collaboration provenant d'expérimentateurs et théoriciens, en France et à l’étranger (Espagne, Italie, Israël, Allemagne, Royaume-Uni,…).

Elle participe activement à la gestion de la recherche, au niveau local dans son laboratoire, au niveau national au comité national du CNRS, au niveau international dans les panels de l'ERC. Renommée pour la clarté de ses conférences, elle fait bénéficier les étudiants de ses talents pédagogiques, en particulier à SupOptique et à l'Ecole polytechnique.

Guy David : théorie géométrique de la mesure, calcul des variations et équations aux dérivées partielles

Lauréat 2020 du Prix Ampère de l’Electricité, Guy David est mathématicien et professeur au département de mathématiques d’Orsay, à l’université Paris-Saclay.

Il étudie la théorie géométrique de la mesure, le calcul des variations et les équations aux dérivées partielles. Ses recherches concernent par exemple la description théorique des films de savon, surtout près du lieu d’attachement, ou la régularité de frontières libres (interfaces) ou de minima de fonctionnelles. Plus récemment, il s’est également intéressé à une notion de mesure harmonique adaptée à des domaines dont le bord est de petite dimension.

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L’Equipe géodynamo d’ISTerre ou l’origine des champs magnétiques planétaires

Créée en 1997, l’équipe géodynamo d’ISTerre explore la dynamique du noyau de la Terre et l’origine des champs magnétiques planétaires.

Leurs travaux ont éclairé le rôle majeur de la rotation sur l’organisation quasi-géostrophique des écoulements dans le noyau, et permis la découverte d’ondes d’Alfvén géostrophiques en son sein. Les études portées par l’équipe ont toujours été guidées par des résultats expérimentaux. En particulier, l’expérience phare de l’équipe, DTS* utilisant du sodium liquide, s’est singularisée par son instrumentation (vélocimétrie, magnétométrie) très poussée. L’interprétation des observations géomagnétiques s’est également appuyée sur les simulations de la géodynamo réalisées par l’équipe, qui ont atteint des résolutions spatiale et temporelle extrêmes grâce à un nouvel algorithme de transformation en harmoniques sphériques.

* DTS : Expérience magnétostrophique qui consiste en la rotation différentielle de deux sphères concentriques dont l’espace inter-sphère est rempli de 40 litres de sodium liquide.

 Venez nombreux !