Quid du CO₂ résiduel ?

Malgré les actions d’efficacité énergétique et d’électrification, certains procédés industriels, comme chez les cimentiers ou sidérurgistes, restent intrinsèquement émetteurs de CO2. La solution est alors de récupérer ce CO2 résiduel en le captant pour le stocker de manière durable ou pour le ré-utiliser en matière première, par exemple des carburants de synthèse pour le secteur maritime ou aérien, ou le compenser.

Depuis plus de 20 ans, la R&D d'EDF développe une expertise avancée sur la filière de captage, stockage et valorisation de CO2.

Nos solutions pour capter le CO2

 

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Une expertise au service des industriels

Cette expertise permet aujourd’hui d’accompagner les clients industriels du Groupe dans leurs ambitions de décarbonation en adaptant les technologies de captage à leurs besoins.

 

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Valoriser le CO₂ capté

Une fois le CO2 capté en sortie d’usine, il sera stocké de manière pérenne ou valorisé en produits de synthèse. Il est ainsi possible de synthétiser à partir de CO2 capté et d’hydrogène bas carbone des produits aujourd’hui issus de matières fossiles : Méthanol, Kérozène, Urée, etc… Ce secteur est une solution de décarbonation pour les industries non électrifiables.
La R&D d’EDF étudie les différentes filières de ré-utilisation du CO2 et appui les projets opérationnels du Groupe sur ce secteur.

 

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Quand la nature compense les émissions résiduelles

Quand une activité industrielle ne parvient pas à atteindre le zéro émission carbone malgré ses efforts pour les éviter et les réduire, voire les capter, il reste une ultime option : compenser les émissions résiduelles en piégeant du CO2, atmosphérique.

« La compensation carbone par des puits naturels consiste à favoriser l’absorption du carbone par les écosystèmes, notamment les végétaux ou les sols. C’est une approche qui est mature mais qui adresse de nombreuses questions scientifiques aux industriels comme EDF qui souhaitent avoir une approche exemplaire dans la réalisation de leur trajectoire carbone », indique Bruno Carlotti, responsable du programme R&D environnement d’EDF.

Les solutions techniques sont multiples ; il peut s’agir par exemple d’augmenter la production primaire des végétaux (plantations, modification de la gestion des parcelles, etc.), de renforcer le stockage du carbone dans les sols (retour des résidus au sols, apport de compost) ou encore de lutter contre les incendies ou l’érosion.
« La R&D d’EDF mène un travail de fond pour définir et augmenter le potentiel des puits de carbone naturels et apporter des solutions à la fois pérennes, mesurables et vérifiables. L’enjeu est de mettre en place des actions de compensation robustes et soutenues par des argumentaires scientifiques de référence ».

En 2020, la R&D d’EDF s’est donc lancée dans l’analyse de solutions de captation de CO2 ainsi que des dispositifs législatifs et réglementaires pour définir et partager un corpus méthodologique de référence. Ce programme a vocation à se développer dans les prochaines années avec des partenaires de renom tels que le BRGM ou l’INRAE(1).

En plus de ces études, elle a engagé une réflexion sur la mesure réelle et sur le temps long de l’impact des solutions mises en œuvre afin que ces actions soient comprises comme de réelles actions de compensation carbone.
« C’est un sujet complexe, sur lequel nous voulons être exemplaires, et capables de communiquer des chiffres validés. Nous espérons disposer d’un démonstrateur dès 2023, pour être en mesure d’accompagner les sites et nos clients dans cette voie, chiffres à l’appui. »

(1) BRGM : Bureau de recherches géologiques et minières ; INRAE : Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement