En début d'année, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a publié son deuxième baromètre annuel sur le sexisme. Ce dernier s’appuie à la fois sur les derniers chiffres officiels et sur les résultats du baromètre réalisé par l’institut Viavoice auprès de 2500 personnes représentatives.

L'opinion répond de façon paradoxale : elle reconnait l’existence du sexisme mais ne le rejette pas en pratique, majoritairement chez les hommes. Par exemple, lorsque 37 % des femmes déclarent avoir déjà vécu une situation de non-consentement sexuel, seuls 12 % des hommes reconnaissent avoir insisté pour une relation sexuelle.


Les hommes comme les femmes peuvent être victimes de violences sexistes et sexuelles. Toutefois, les données et études nationales et internationales montrent que les victimes de violences sexistes et sexuelles sont majoritairement des femmes. Les femmes sont trois fois plus souvent victimes de violences sexuelles et dans 98 % des cas, les auteurs des violences sexistes ou sexuelles sont des hommes.


Parmi les hommes de 25 à 34 ans, près d’un quart estime qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter et tous âges confondus 40% trouvent normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants. En ce qui concerne les femmes, 80% estiment être moins bien traitées que les hommes en raison de leur sexe et 37% disent avoir déjà subi des rapports sexuels non-consentis.


​​​​​​Les sphères dans lesquelles les femmes subissent le plus de situations sexistes sont la rue et les transports (57 %), le foyer (49%) ou encore le monde du travail (46 %). Le monde professionnel est identifié comme particulièrement sexiste : seuls 20% des Français et Françaises estiment que "les femmes et les hommes y sont égaux en pratique". "Un score en baisse de 3 points" par rapport à l'an dernier, note le HCE. Plus d'un tiers des femmes (37%) affirme avoir déjà subi des discriminations sexistes dans leur choix d'orientation professionnelle et à poste ou compétences égales, 23% des femmes ont déjà vécu un écart de salaire avec un collègue homme. Ce taux grimpe à 34% pour les cadres, dont une sur cinq considère avoir déjà été discriminée au travail.

Tolérance zéro chez EDF

La publication des ces chiffres donne l’occasion à l’entreprise de rappeler son positionnement sur ce sujet : une tolérance zéro vis-à-vis de toutes les formes de discriminations et de violences.  Elle positionne ces enjeux de lutte et prévention contre les violences sexistes et sexuelles au cœur d’une politique plus globale de santé et de sécurité, qui reste la première priorité du Groupe.