Transcription de la vidéo : Comment fonctionne une centrale hydraulique de moyenne chute ?

Les centrales hydrauliques sont dites de moyenne chute lorsqu'elles ont un dénivelé compris entre 30 et 300 mètres. Ces ouvrages sont généralement situés dans des régions de moyenne montagne. 

Ces centrales utilisent des turbines de type Francis. Elles permettent de s'adapter à la variation de débit qui, avec la hauteur de chute, conditionne la puissance de la centrale. Lorsque l'eau atteint la roue par le distributeur en spirale, les aubes mobiles du distributeur permettent de moduler son débit en fonction du besoin. Dans sa rotation, la turbine entraîne l'alternateur qui produit l'électricité.

Enfin, l'énergie produite par cet alternateur est évacuée vers le réseau de transport d'électricité à l'aide d'un transformateur. 

Hormis la production d'électricité, la retenue d'eau peut avoir de nombreux usages : eau potable, irrigation, pêche, loisirs nautiques, tourisme, pour le plaisir de tous et en toute sécurité.

Transcription de la vidéo : Les lâchers d’eau de barrage

Les lâchers d'eau, c'est quoi ? Les lâchers d'eau désignent les volumes d'eau délivrés par les barrages. Des quantités qui peuvent atteindre des proportions incroyables que l'on pourrait mesurer en piscine olympique.

Les lâchers d'eau, c'est contrôler ? Vrai, ça coule de source. Les lâchers d'eau sont réglementés, surveillés et suivis de près par les équipes EDF. Prenez par exemple les chasses de barrages, qui servent à entraîner une partie des sédiments vers le cours d'eau. Lors de ces opérations, la qualité de l'eau est analysée régulièrement.

Les lâchers d'eau, c'est sans danger ? Vrai et faux ! Faux pour les imprudents qui s'aventurent dans les lieux interdits. Ils peuvent vite se retrouver le bec dans l'eau, avec des courants très forts et une élévation du niveau de l'eau qui peuvent survenir à tout moment, même par beau temps et lors de sécheresse. Et vrai pour tous ceux qui profitent des cours d'eau en toute sécurité grâce aux équipes EDF, aux panneaux d'information et aux hydroguides missionnés chaque été par EDF.

Les lâchers d'eau, ça ne sert qu'à produire de l'électricité ? Faux ! Encore un cliché qui va tomber à l'eau. Alors effectivement, quand on a besoin d'électricité lors des pics de consommation du soir par exemple, on relâche de l'eau du barrage pour l'amener jusqu'à la centrale. On transforme l'énergie naturelle de l'eau en énergie électrique. Mais les barrages sont aussi un moyen formidable de s'adapter aux conditions météo. Lors des sécheresses, l'eau stockée toute l'année par les barrages peut être libérée pour l'eau potable et l'irrigation et aussi préserver la vie aquatique. C'est ce que l'on appelle du soutien d'étiage. Et aussi lors des fortes pluies. Certains barrages peuvent même parfois stocker des petites crues en jouant un rôle bénéfique d'amortisseur. 

Les lâchers d'eau, c'est aussi pour le fun ? Vrai ! Lorsque l'eau est abondante sur de nombreuses rivières, des lâchers d'eau permettent la pratique des sports d'eau vive en toute sécurité et dans le respect de l'environnement. 

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Transcription de la vidéo : La sûreté des barrages

Les barrages sont-ils bien surveillés ?

C'est vrai ! Petits ou grands, tous les barrages sont surveillés avec la plus grande rigueur. Les plus grands ouvrages sont également auscultés en permanence, sous le contrôle des pouvoirs publics. Les grands barrages sont même équipés de centaines de capteurs qui analysent en temps réel leurs relevés. Sans compter la surveillance visuelle des équipes sur le terrain. Ce sont des ouvrages de construction extrêmement robustes pour résister aux événements naturels, comme les séismes ou les crus.

Pour EDF, la sûreté, c'est la priorité. Les barrages se fragilisent-ils avec l'âge ?

Faux ! Un barrage bien entretenu, c'est un barrage en parfaite santé. Prenez l'exemple du grand barrage de Saint-Ferréol. Construit en 1672, il est toujours exploité par voie navigable de France. Chez EDF, plus de 400 millions d'euros sont investis chaque année dans la maintenance et la modernisation des aménagements pour un fonctionnement optimisé en toute sûreté. Les barrages, c'est sûr, ont l'avenir devant eux.

Un barrage, est-ce que ça peut bouger ?

C'est vrai ! Un barrage, c'est comme la Tour Eiffel ou n'importe quel grand ouvrage, ça vit ! Alors, on vous rassure tout de suite, on parle de mouvements de quelques millimètres en fonction, par exemple, du niveau d'eau dans la retenue ou de la température. Des phénomènes connus et surveillés de près par nos équipes et nos experts. Ils sont formés tout au long de l'année et ils capitalisent sur plus de 70 ans d'expérience en toute sûreté.

Transcription de la vidéo : Comment EDF gère les barrages en période de crue ?

Les crues sont des phénomènes naturels causés par la pluie et la fonte des neiges. Les barrages sont conçus pour résister à ces phénomènes : des évacuateurs de crues ou des vannes de fond permettent de transférer des débits d'eau très importants.

Tout au long de l'année, les barrages exploités par EDF sont surveillés et entretenus avec des visites et des essais réguliers pour confirmer leur bon fonctionnement. Mais ce n'est pas tout. En complément, EDF surveille et anticipe en permanence les phénomènes météorologiques et les débits dans les cours d'eau. Pour cela, nos équipes s'appuient sur un réseau de 1 100 stations de mesure, complémentaires aux dispositifs de Météo France.

Enfin, lors d'une crue, nos équipes sont mobilisées 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Les exploitants sont formés et entraînés à la gestion des barrages en période de crue et ils suivent des consignes spécifiques d'exploitation en lien avec les services de l'État, notamment la préfecture et les mairies. Les exploitants respectent deux principes fondamentaux. Le niveau de la retenue ne doit pas dépasser un niveau maximum de sécurité. Les manœuvres effectuées ne doivent jamais aggraver les conséquences naturelles de la crue. Cela veut dire que le débit d'eau qui sort du barrage n'est jamais supérieur au débit d'eau maximum qui entre dans la retenue.

Dans certains cas, les barrages peuvent stocker et limiter partiellement une crue. Après une première phase de remplissage du barrage, les équipes procèdent aux manœuvres d'exploitation prévues dans nos consignes et font transiter par le barrage le débit naturel de l'eau. Lors d'une crue, comme dans toute situation à risque, la production d'électricité s'arrête dès que nécessaire. La priorité est donnée à la gestion de la crue et à la surveillance du barrage.

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Transcription de la vidéo : Fact-checking : les barrages augmentent-ils les crues ?

FAUX !

Fait n°1 : Les crues sont des phénomènes naturels. Elles sont causées par la pluie et/ou la fonte de la neige. Lors d'une crue, le début d'un cours d'eau peut être décuplé en quelques heures. 

Fait n°2 : Les barrages sont conçus pour résister aux crues. Dès la conception des barrages, les crues ont été prises en compte. Par exemple, des évacuateurs permettent le passage de débits très importants. 

Fait n°3 : Les barrages n'augmentent pas les crues. Au contraire, ils limitent l'impact de la crue tant que cela est possible. À partir du moment où la retenue atteint le maximum de sa capacité, le barrage laisse passer le début naturel dans la rivière. 

Fait n°4 : Avec un principe clé : le débit d'eau sortant du barrage ne dépasse jamais le débit entrant dans la retenue. Formées et entraînées, les équipes appliquent des consignes d'exploitation spécifiques lors des crues. 

Conclusion : Les barrages n'augmentent pas les crues. Ils contribuent à limiter leur impact. 

Transcription de la vidéo : Sécurité du public à proximité des barrages et usines hydroélectriques

Pour produire de l'électricité, les barrages et usines hydroélectriques peuvent relâcher de l'eau à tout moment, de jour comme de nuit. Conséquence : dans la retenue d'eau en amont du barrage, il y a un phénomène d'aspiration de l'eau. Et en aval, dans la rivière ou le canal, il y a une augmentation du niveau d'eau et du courant. 

C'est pourquoi, si vous êtes à proximité d'un barrage ou d'une usine hydroélectrique, il faut être vigilant. Beaucoup de loisirs y sont pratiqués, randonnées, baignades, pêches, navigations... Des entreprises y travaillent aussi. 

Lors des lâchers d'eau, plusieurs risques peuvent se présenter : être entraîné par le courant, se retrouver isolé au milieu d'un cours d'eau ou encore glisser sur les berges des rivières ou des canaux et ainsi risquer d'être entraînés par le courant.

Pour limiter ces risques, des mesures sont mises en place. Le fonctionnement des barrages et des usines est encadré et adapté dès que cela est possible. Par exemple, des lâchers d'eau sont effectués de façon progressive. L'accès à certaines zones est limité ou interdit en raison de leur dangerosité. Plus de 10 000 panneaux de sécurité et bouées de protection ont été installés le long des rivières, des canaux et des lacs pour prévenir des dangers. Et chaque été, EDF recrute 160 hydroguides qui parcourent les cours d'eau pour sensibiliser le public.

Alors, pour un séjour en toute sécurité, préparez votre sortie en vous renseignant sur l'accès aux berges, rivières, canaux et lacs. Respectez la signalisation et restez prudents car si le calme est apparent, le risque est présent.

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