Inauguré début avril, le Centre Aquatique accueillera à Saint-Denis les épreuves de water-polo, plongeon et natation artistique durant les Jeux de Paris 2024. Il sera ensuite ouvert à tous dès juin 2025. Sa conception, économe en énergie, se veut exemplaire.

Présent pour son inauguration le 4 avril dernier, le président de la République a souligné la dimension innovante de ce nouveau centre aquatique, et notamment de sa toiture en bois. 

Une canopée pas comme les autres

Avec 4 200 mètres carrés de panneaux photovoltaïques, la canopée solaire construite et installée par EDF ENR sur le toit du bâtiment est la plus grande de France. Elle produit une partie de l’électricité consommée sur place. Un système de récupération de la chaleur de l’air humide permet en outre de chauffer les bassins, tandis que les consommations énergétiques sont optimisées en temps réel. Résultat : le site est alimenté à 90 % par des énergies renouvelables ou de récupération. Une performance qui répond parfaitement à l’objectif de Paris 2024 : diviser par deux l’empreinte carbone par rapport aux éditions précédentes. 

Un équipement phare pour la Seine-Saint-Denis

Ce nouveau centre aquatique a aussi été pensé pour l’après-Jeux Olympiques. Modulable, il deviendra à partir de l’année prochaine un véritable équipement multisports (fitness, escalade, football à 5, basket 3X3, skatepark…). Il sera même possible d’y déjeuner ou de profiter d’une recyclerie sportive.

Une réponse forte à un enjeu national

Plus d’un million de personnes pourront venir y nager chaque année, et notamment les plus jeunes. Avec leurs différentes dimensions et leur profondeur ajustable, les bassins sont conçus spécialement pour l’apprentissage de la natation. Une excellente perspective pour un département de Seine-Saint-Denis qui manque de piscines, et où moins d’un enfant sur deux sait nager à l’entrée au collège

Sur le toit du Centre Aquatique de Saint-Denis, les 4 200 m² de panneaux photovoltaïques - fabriqués en France avec une empreinte carbone réduite – produiront 20 % de la consommation d’électricité du site.