Le barrage hydroélectrique EDF de Vouglans
Vouglans, 3ème retenue de France
Le barrage de Vouglans, mis en service en 1968 après 7 ans d’études et 5 ans de travaux qui ont mobilisé au total près de 600 personnes, est en exploitation industrielle depuis 45 ans.
Il s’agit d’un barrage de type voûte, d’une hauteur de 103 mètres et d’une largeur en crête de 427 mètres, qui aura nécessité près de 545 000 m3 de béton lors de sa construction.
Il dispose de 4 vannes permettant d’évacuer l’eau avec un débit de 1600m3/s. Il couvre une superficie de 1600 hectares ; quant au lac, il mesure 35 km de long.
Une installation au service de la production d’électricité d’origine renouvelable
300 millions de kilowattheures sont produits chaque année, grâce à l’usine hydroélectrique située au pied du barrage, soit la consommation en électricité de deux villes réunies comme Oyonnax et Bourg en Bresse.
Cette production électrique, réalisée à partir d’une source d’énergie renouvelable non émettrice de gaz à effet de serre, permet d’économiser chaque année l’équivalent de 350000 tonnes de CO2.
Un rôle majeur pour la sécurité du réseau d’électricité
Grâce à la capacité de son réservoir et aux caractéristiques propres de l’énergie hydraulique – une source d’énergie rapidement mobilisable pour répondre aux brusques fluctuations de la demande en électricité – l’installation hydroélectrique de Vouglans joue un rôle majeur pour la sécurité du réseau d’électricité. Avec les 6 autres ouvrages situés sur toute la vallée, EDF dispose d’une puissance de 400 MW mobilisables en 10 minutes.
Un ouvrage qui contribue à répondre à de nombreux besoins
L’eau utilisée pour la production d’électricité contribue également à répondre, dans le cadre d’une concertation placée sous l’égide des pouvoirs publics, aux besoins de nombreuses activités comme l’irrigation, l’eau potable, le tourisme, la pêche, les sports d’eaux vives ou encore les loisirs.
Par ailleurs, au delà du maintien en aval d’un débit minimum pour protéger les milieux aquatiques, EDF a mis en place, sur la vallée de l’Ain, des conventions avec des associations locales de pêche, notamment pour préserver la vie des écosystèmes et favoriser le développement de la connaissance des milieux piscicoles.