Les parcs éoliens sont distingués en fonction de leur implantation sur terre ou sur mer. Au sein d’une même famille tous ne ressemblent pas pour autant !

En France, vous croiserez aisément des parcs éoliens terrestres le long des routes ou des chemins de fer. Certains sont de tailles modestes, regroupant 3, 4 ou 5 éoliennes. D’autres en rassemblent plusieurs dizaines. Au 31 décembre 2016 le plus grand parc éolien français détenu par EDF est l’Ensemble Eolien Catalan en région Occitanie : 35 éoliennes, 96 MW de capacité installée soit la consommation annuelle estimée de 120 000 foyers.

Toutes les éoliennes ne se ressemblent pas. Leur puissance, leurs dimensions et leurs designs ont beaucoup évolué en quelques années et selon les turbiniers (les constructeurs d’éoliennes). Ainsi les premiers modèles des années 80 affichaient des capacités de quelques centaines de kilowatts pour atteindre jusqu’à 8 MW aujourd’hui.

Les parcs éoliens en mer ou offshore

Les parcs éoliens en mer permettent de bénéficier de meilleures conditions de vent et d’un espace sans obstacle. L’installation et l’entretien sont toutefois plus complexes et coûteux. Il s’agit donc de projets ambitieux dotés d’éoliennes plus grandes et puissantes que leurs cousines terrestres. Le parc éolien en mer de Saint-Nazaire, en cours de développement comportera ainsi 80 éoliennes d’une puissance de 6 MW pour une puissance totale de 480 MW.

Bien que plus récentes, les technologies offshore se développent très rapidement. Notamment en ce qui concerne les fondations permettant de fixer les fondations : Monopieu ; JACKET (une base pyramidale en acier) ou Gravitaire (une base en béton creuse puis lestée ) ; les solutions sont adaptées en fonction de la nature du projet, des turbines et du terrain sous-marin.


Teste tes connaissances sur les énergies renouvelables

Approfondis tes connaissances sur les énergies renouvelables

Bon Voyage au Cœur des Énergies !