Morgane Darlet est cheffe de projet Fourniture Paris 2024 chez EDF. Interrogée par Usbek&Rica, elle explique pourquoi le dispositif déployé par EDF pour cet événement fait entrer les usages électriques dans une nouvelle ère.
Les Jeux de Paris 2024 portent un engagement inédit : réduire de moitié leur empreinte carbone, par rapport aux éditions précédentes. Pour viser cet objectif, EDF joue un rôle clé, en fournissant une électricité responsable et 100 % traçable. Difficile d’imaginer pour autant un câble qui relierait un parc photovoltaïque ou éolien à un stade d’athlétisme… Et pourtant !
Une prouesse technologique
Grâce à un outil innovant fondé sur la blockchain, la promesse est en effet la même. Il est désormais possible de certifier par exemple que l’électricité produite par le parc solaire d’Ottmarsheim entre 8 et 9h a été en lien avec l’électricité consommée dans le même temps par le Parc des Princes.
C’est tout l’intérêt du mécanisme des « garanties d’origine », qui prévoit une équivalence entre production et consommation. Pour chaque kWh consommé, est injectée dans le réseau une quantité équivalente d’électricité produite à partir de sources renouvelables.
Demain, une traçabilité parfaite ?
Soyons clairs : nous sommes encore loin de pouvoir trier les électrons à l'intérieur d’un réseau électrique. Les avancées récentes ouvrent toutefois de nouvelles perspectives. Dans un premier temps, d’autres grands événements sportifs ou culturels pourraient tirer parti de l’approche mise en œuvre avec Paris 2024. Et dans un futur proche, pourquoi ne pas imaginer une traçabilité en temps réel de l’électricité consommée… chez soi ?
Retrouvez ici l’interview de Morgane Darlet sur le site d’Usbek & Rica : Paris 2024 : l’électron sera-t-il plus vert qu’ailleurs ?