Tendances et marché de l'énergie
Île de la Réunion : réduction du montant des factures d’électricité grâce aux panneaux solaires
En 2022, 38% de l'électricité utilisée à La Réunion était d'origine renouvelable, dont 9% provenaient du solaire. De nombreux résidents choisissent d'investir dans des systèmes photovoltaïques pour réduire leurs coûts d'électricité. Un exemple concret est celui d'Alain, un habitant local, qui a réduit sa facture de 480 euros à 80 euros après l'installation de 16 panneaux solaires. Grâce à cette solution, sa consommation d'électricité auprès du groupe EDF est passée de près de 2 400 kWh tous les deux mois à un peu plus de 500 kWh pour la même période. Ces installations sont connectées au réseau électrique national, permettant le rachat de l'excédent d'électricité par EDF. Emmanuel Cerqueira, chef du service système électronique EDF, signale que près de 4 100 clients revendent de l’électricité à EDF. La Région vise à promouvoir l'adoption généralisée de systèmes photovoltaïques chez les particuliers. Jean-Pierre Chabriat, conseiller régional délégué à la transition écologique, précise que des subventions de 6 000 euros sont disponibles pour les installations de 3 kWc, générées par un ensemble de 8 à 12 panneaux photovoltaïques.
la1ere.francetvinfo.fr - Publié le 04/09/2023Végétalisation des espaces urbains : la méthodologie soumise à une consultation publique
Le ministère de la Transition écologique français met en consultation publique, jusqu’au 28 septembre 2023, un projet de méthodologie, créé dans le cadre du label bas carbone, concernant la végétalisation des espaces urbains. Ce label, initié en 2018, reconnaît les projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre en France. Cette initiative, présentée par la Société Forestière de la Caisse des Dépôts, vise à décrire « l'ensemble des critères d'éligibilité, d'additionnalité, de prise en compte des risques de non-permanence et des procédures permettant l'estimation des réductions nettes d'émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de projets volontaires d'accroissement du couvert arboré en ville ». Cela permettra de mettre également en valeur les avantages socio-économiques et environnementaux de ces projets. « Le scénario de référence prend en compte le stock de carbone sur le terrain. Par ailleurs, des rabais dus au risque de non-permanence et aux incertitudes des mesures seront appliqués. La méthode permet de valoriser les cobénéfices apportés par le projet pour la protection de la biodiversité, l'amélioration de la qualité de l'air et les impacts socio-économiques positifs », précise le document.
actu-environnement.com - Publié le 08/09/2023Enquête : les Français et la rénovation énergétique
Selon le premier baromètre annuel « RenObserver » d'Hellio, 76% des Français envisagent d'entreprendre des travaux de rénovation énergétique pour diminuer leurs coûts d'énergies. De plus, 77% seraient intéressés par l'installation de panneaux solaires sur leur toit, montrant un intérêt grandissant pour les énergies renouvelables. Cependant, le coût élevé de ces travaux reste un obstacle majeur. 56% des répondants estiment les rénovations énergétiques trop coûteuses. Par ailleurs, une large majorité de propriétaires reste mal informée sur les aides disponibles pour réaliser ces travaux, comme : MaPrimeRénov’, l’Éco-Prêt à Taux Zéro (Éco-PTZ), MonAccompagnateurRénov’, ou les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Ils se tournent donc naturellement vers les collectivités locales et les entreprises spécialisées pour obtenir des conseils.
batiweb.com - Publié le 11/09/2023Transformation des zones commerciales : présentation du plan gouvernemental
Olivia Grégoire, ministre du Commerce et des petites et moyennes entreprises (PME), et Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, ont dévoilé, le 11 septembre 2023, un plan de transformation pour les zones commerciales après neuf mois de consultation avec tous les acteurs concernés. Présenté au ministère des Finances devant des élus locaux, des promoteurs, des architectes, des urbanistes, des entreprises et des juristes, ce plan vise à adapter les zones commerciales aux défis contemporains tels que les enjeux environnementaux, territoriaux, économiques et sociaux, a expliqué Olivia Grégoire. « Fondées sur un modèle du tout-voiture, leur impact sur l'esthétique de nos entrées de ville, ainsi que l'étalement urbain et l'artificialisation des sols qu'elles génèrent, imposent de repenser en profondeur leur modèle », a souligné Christophe Béchu. Le Gouvernement prévoit le déblocage de 24 millions d'euros dans le cadre d'un appel à projets lancé le 11 septembre. L’enveloppe prendra principalement en charge le financement des études préliminaires nécessaires à la réalisation des projets, ainsi que l'assistance à la gestion du chantier. L’appel s'adresse aux collectivités, aux aménageurs et aux acteurs privés. Deux vagues de lauréats seront désignées, la première en novembre 2023 et la seconde au début de 2024. Des mesures de simplification administrative ont aussi été annoncées pour faciliter la transformation de ces zones commerciales. « Nos règles en matière de plan local d'urbanisme (PLU), la façon dont les autorisations administratives sont nécessaires dès lors qu'on dépasse les 1 000 m2 conduisent à des blocages quand il est question de mutations. Il y a un outil, dans le cadre du projet de loi Industrie verte, qui est la grande opération d'urbanisme, qui règle une partie de ces problèmes. On a un droit de préemption urbain, commercial et artisanal qui va désormais s'appliquer pour ce type de secteur, qui va favoriser ces mutations et un raccourcissement des délais », a détaillé Christophe Béchu.
actu-environnement.com - Publié le 11/09/2023