L’autoconsommation d’électricité photovoltaïque implique de consommer sur place tout ou partie de l’électricité produite sur vos bâtiments. Mais derrière ce terme générique, se cachent plusieurs possibilités de gestion de votre production électrique : autoconsommation avec injection sur le réseau, avec ou sans stockage, avec ou sans revente… Nous faisons le point.
Que faire du surplus de production photovoltaïque ?
Pour gérer l’excédent de production électrique, plusieurs options sont possibles. Vous pouvez en effet choisir de stocker cette électricité pour la consommer de manière différée, ou l’injecter sur le réseau de distribution avec ou sans revente. Explications.
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Le surplus d’électricité : injection sur le réseau avec ou sans revente
En autoconsommation individuelle, la partie de l’électricité qui n’est pas autoconsommée instantanément ou de manière différée en cas de stokage pourra être soit vendue, soit injectée gratuitement sur le réseau (autorisé seulement pour les installations inférieures ou égales à 3kWc, en général pour les particuliers)(1).
Pour les installations supérieures à 3 kWc, injecter et revendre votre production d’électricité sur le réseau public nécessitera de :
- obtenir des autorisations pour l’injection de votre électricité et souscrire un contrat avec le gestionnaire de réseau,
- vous rapprocher d’un responsable d’équilibre (en général, un fournisseur) qui prendra en charge l’électricité injectée sur son périmètre.
Installation avec stockage du surplus de production
Le stockage de l’électricité produite permet au site d‘autoconsommer une plus grande partie de sa production. En effet, l’électricité non consommée au moment de la production sera stockée dans des batteries pour la consommer ultérieurement. Attention, dans la plupart des cas, les batteries ne permettent pas de stocker l’intégralité de la production. Bien qu’il soit amoindri, il restera toujours un surplus.
Pour les installations avec stockage, deux cas de figure existent selon les possibilités de raccordement du site au réseau :
- Si le site est ou peut être raccordé, le surplus qui n’aura pu être stocké pourra être injecté sur le réseau de distribution. On parle alors de stockage partiel.
- Au contraire, si le site n’est pas relié au réseau, il est dit « isolé ». L’installation nécessite alors un dimensionnement précis des panneaux photovoltaïques et des batteries pour apporter l’électricité nécessaire aux besoins électriques tout au long de l’année.(2)
Autoconsommation : des aides financières existent ! Pour vos projets d’autoconsommation collective ou individuelle, des aides financières et/ou exonérations de taxes peuvent vous aider. Appels d’offre de la CRE, arrêté tarifaire, turpe… nous vous aidons à faire le point sur les aides à l’autoconsommation. |
Votre contrat de fourniture, pensez-y !
Pour un bâtiment tertiaire par exemple, l’autoproduction d’électricité d’origine photovoltaïque pourra alimenter entre 10 et 25 % de la consommation totale annuelle d’électricité. Alors pour vous assurer de couvrir dans les meilleures conditions l’ensemble de vos besoins électriques, pensez à souscrire un contrat de fourniture d’électricité complémentaire adapté à votre nouveau mode de consommation.
(1) Source : décret n°2017-676 du 28 avril 2017
(2) Document source : fiches pour l’intégration du photovoltaïque dans une opération de logement social – Union sociale pour l’habitat
Pour aller plus loin :