Premier forage sub-horizontal pour le réseau de chaleur de Cachan

La géothermie est une énergie renouvelable d’avenir qui exploite la chaleur du sol et des nappes souterraines d’eaux captives. A Cachan, c’est l’eau chaude du bassin parisien, qui satisfait ainsi les besoins de chauffage de la ville.
En remplacement de ses anciens équipements de géothermie, Cachan s’est lancé  dans le forage de deux nouveaux puits de géothermie et a confié à Dalkia, filiale d’EDF et au groupement SOCACHAL la gestion et l’exploitation du réseau de chaleur.

Ce forage sub-horizontal inédit, est une innovation technologique  en géothermie :

• une constitution originale des nouveaux puits construits avec un angle de presque 90°, au lieu de 40° lors de forages traditionnels. Cette spécificité permet de capter les différentes couches productrices du Dogger en forant une grande longueur dans cette nappe phréatique grâce à un dispositif de drainage horizontal de 1000 mètres pour chaque puits,
• un débit deux fois plus rapide et une production de chaleur plus importante : le débit des 2 nouveaux puits dépasse les 400 m³/h d’eau chaude contre 300 m³/h avec les 4 anciens puits,
• un forage sub-horizontal qui permet une réduction considérable de la durée des travaux de forage.

Démarré en septembre 2017, les travaux de modernisation des puits de géothermie du réseau de chaleur de Cachan se sont achevés début février 2018. La rénovation de la centrale géothermique et la création de la boucle géothermale sont également prévues.  :

• le forage est situé à 1600 mètres de profondeur et est constitué de 2 puits de géothermie
• le réseau de chaleur géothermique alimentera en chauffage et eau chaude sanitaire plus de 7 000 équivalents-logements (PERIMETRE ISO)
• cette première mondiale permettra d’éviter le rejet de plus de 12 000 tonnes de CO₂ chaque année, équivalent au retrait de 3 600 voitures de la circulation
• 60% d’énergie renouvelable exploitée qui permet d’appliquer une TVA à 5,5 % sur l’ensemble de la facture des abonnés

D’autant qu’il s’agit d’un investissement de 19 millions d’euros financé à 30% par le Fonds Chaleur mis en place par l’ADEME et la Région Île-de-France.