1 événement significatif en lien avec le domaine de la sûreté a été déclaré en septembre 2023 par la direction de la centrale de Saint-Laurent à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Il a été classé au niveau 0 de l’échelle INES, qui en compte 7.
Déclaration du 1er septembre 2023
A l’occasion d’une inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire sur la thématique incendie, les inspecteurs relèvent un écart concernant la charge calorifique présente dans deux locaux de l’îlot nucléaire situé entre les unités de production n°1 et 2. La présence d’armoires contenant des documents a entraîné le dépassement de la limite de la charge calorifique autorisée dans ces locaux. Ces équipements, présents dans les locaux depuis plusieurs années ont été retirés dès la fin de l’inspection. Compte-tenu de la durée de présence non appropriée de ces armoires et des conséquences potentielles qu’un incendie aurait provoqué dans ces locaux, la direction de la centrale a décidé de déclarer cet événement à l’Autorité de sûreté nucléaire, au niveau 0 de l’échelle INES.
3 événements significatifs en lien avec le domaine de la radioprotection ont été déclarés en septembre 2023 par la direction de la centrale de Saint-Laurent à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ils ont été classés au niveau 0 de l’échelle INES, qui en compte 7.
Déclaration du 7 septembre 2023
La direction de la centrale a déclaré un événement significatif radioprotection après la détection hors zone contrôlée d’une contamination sur le vêtement d’une salariée. Cette contamination sans conséquence sur la santé de la personne a été détectée par le portique de contrôle emprunté par tous les salariés d’EDF et partenaires avant de sortir de la centrale. Grâce aux moyens déployés, la particule a rapidement été retirée du vêtement et le calcul de la dose équivalente à la peau reçue par la personne s’est avéré être inférieur au dixième de la limite annuelle réglementaire (soit une dose inférieure à 50 mSv). Parmi les autres mesures prises pour traiter l’événement, une cartographie radiologique a été réalisée dans tous les locaux et lieux de travail où la personne est passée après s’être habillée. Aucune autre contamination n’a été détectée. L’origine de la particule a finalement été identifiée en zone contrôlée et une analyse est en cours pour déterminer et traiter les causes de l’événement.
Déclaration du 27 septembre 2023
Dans le cadre de la Visite Partielle de l’unité n°1, deux intervenants d’une entreprise partenaire sont entrés en zone nucléaire pour réaliser des contrôles d’ancrages. Lors du trajet pour accéder à leur chantier, les deux intervenants ont traversé un local classé en zone orange* sans avoir les autorisations requises. Immédiatement, les appareils de mesure radiologiques individuels (les dosimètres) portés par les intervenants se sont déclenchés pour leur signaler l’écart. Cet événement n’a entraîné aucune conséquence sur la santé des deux intervenants mais s’agissant d’un non-respect des conditions d’accès dans un local classé, la direction de la centrale l’a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0 de l’échelle INES.
* Une zone de travail contrôlée est catégorisée zone orange lorsque le débit de dose peut dépasser 2 mSv par heure. Avant d’accéder à une zone de travail classée, chaque intervenant doit s’assurer que son autorisation de travail soit en adéquation avec celle-ci.
Dans une démarche de prévention et d’évaluation des risques, les zones contrôlées sont classées en fonction de leur débit de dose :
Zone verte : débit de dose entre 1,25 mSv et 4 mSv par mois
Zone jaune : débit de dose entre 4 mSv par mois et 2 mSv par heure
Zone orange : débit de dose entre 2 mSv et 100 mSv par heure
Zone rouge : débit de dose au dessus de 100 mSv par heure
Déclaration du 29 septembre 2023
Pour permettre la réalisation d’une remise en conformité d’ancrages dans le Bâtiment des Auxiliaires Nucléaires (BAN), un local habituellement classé en zone rouge a été déclassé en zone orange. A l’issue de l’activité et une fois le local reclassé en rouge, un salarié du service Prévention des risques a réalisé un contrôle technique pour vérifier la conformité du reclassement. Il a constaté qu’une grille de ventilation laissée au sol n’avait pas été condamnée. Les équipiers d’astreinte ont été mobilisés pour remettre en place le dispositif de manière conforme. Cet événement n’a entraîné aucune conséquence sur la santé des intervenants ni sur l’environnement ni sur la sûreté de l’installation mais il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0 de l’échelle INES.