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2 événements significatif liés au domaine de la sûreté ont été déclarés en mars 2023 par la direction de la centrale de Saint-Laurent à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

2 mars 2023 

Le 1er mars, le réacteur n°1 est en fonctionnement. Une activité planifiée vise à réaliser le basculement de l’alimentation du tableau électrique des auxiliaires depuis l’unité de production n°1 vers l’unité de production n°2. Lors de la réalisation de cette activité, un défaut technique sur un disjoncteur 6,6 kV entraîne la coupure électrique de 4 matériels auxiliaires requis au titre des spécifications techniques d’exploitation (STE). Dès détection, l’installation a été remise dans une configuration permettant de retrouver l’alimentation électrique du tableau. L’absence de tension au niveau du tableau a duré environ 5 minutes. Cet évènement n’a pas eu de conséquence réelle sur la sûreté. Néanmoins, la direction de la centrale l’a déclaré à l’ASN comme événement significatif sûreté de niveau 0 sur l’échelle INES, qui en compte 7.


14 mars 2023 

Les équipes de conduite constatent depuis la salle de commande de l’unité de production n°1 qu’un détecteur incendie situé dans un local hors zone contrôlée est en défaut. Les conclusions des premières analyses de sûreté effectuées n’entraînent pas d’actions particulières en dehors de la demande de réparation. Une nouvelle analyse menée trois jours plus tard détermine cette fois-ci, que cet événement doit engendrer une conduite à tenir particulière avec l’organisation d’une ronde physique par heure dans le local. Le jour de cette nouvelle analyse, le détecteur a été réparé, remis en conformité et l’alarme en salle de commande a disparu. En raison de l’analyse tardive, cet événement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7. 

2 événements significatifs liés au domaine de la radioprotection ont été déclarés en mars 2023 par la direction de la centrale de Saint-Laurent à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Lors de chaque accès en zone nucléaire dite « zone contrôlée », les travailleurs disposent de deux appareils pour mesurer en continu et en permanence le rayonnement auquel ils sont exposés. Un dosimètre opérationnel mesure et affiche la dose reçue en temps réel et un dosimètre passif nominatif, servant de référence, enregistre les doses qui sont comptabilisées chaque mois.

2 mars 2023

Le 1er mars 2023 à 20h17, lors de son entrée en zone contrôlée, un intervenant oublie son dosimètre opérationnel dans le vestiaire d’habillage. Vers 21h, le gardien du vestiaire découvre le dosimètre oublié par l’intervenant et alerte le responsable du service radioprotection. Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la santé de l’intervenant. Néanmoins, la direction de la centrale l’a déclaré à l’ASN comme événement significatif radioprotection de niveau 0 sur l’échelle INES, qui en compte 7.

13 mars 2023

Le 11 mars 2023 à 6h30, lors de son entrée en zone contrôlée, un intervenant oublie son dosimètre opérationnel dans le vestiaire d’habillage. Vers 7h50, le gardien du vestiaire découvre le dosimètre oublié par l’intervenant et alerte le responsable du service radioprotection. Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la santé de l’intervenant. Néanmoins, la direction de la centrale l’a déclaré à l’ASN comme événement significatif radioprotection de niveau 0 sur l’échelle INES, qui en compte 7.