Contamination corporelle externe d'une salariée partenaire
Vendredi 28 juillet, une gardienne du vestiaire de la zone nucléaire réalise son contrôle radiologique pour sortir de la zone. Lors de ce contrôle radiologique, une trace de contamination corporelle externe* est détectée sur l’épaule de la salariée.
Elle a été prise en charge par le service prévention des risques et le service médical de la centrale, pour retirer complètement la poussière à l’origine de la contamination. Une infirmière réalise alors des contrôles complémentaires au service médical, qui se révèlent conformes et confirment le retrait de la particule radioactive. La salariée a pu ensuite regagner son domicile.
L’exposition est calculée à partir du niveau de radioactivité de la particule présente sur la peau (activité) et du temps durant lequel cette particule a exposé effectivement la salariée. Les analyses ont permis de déterminer que l’exposition à laquelle la salariée a été soumise est inférieure à la dose peau annuelle réglementaire de 500 mSv, mais elle dépasse le quart de cette limite.
Le niveau d’exposition radiologique de la salariée, inférieur à la limite annuelle, n’a pas de conséquence sur sa santé et ne nécessite pas de suivi médical particulier.
En raison du dépassement du quart de la limite annuelle réglementaire, la direction de la centrale de Saint-Laurent a déclaré le 31 juillet 2023 à l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif relatif à la radioprotection au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
* Il y a contamination externe lorsque des particules radioactives sont déposées sur la peau ou sur les vêtements sans avoir pénétré dans le corps. Elle est éliminée par déshabillage ou par nettoyage à l’eau de la zone exposée.