Le mercredi 4 septembre 2024, un intervenant réalise le démontage d'une tuyauterie en zone nucléaire, dans le cadre de la visite partielle de l’unité de production n°2. Il est équipé des équipements de protection adaptés pour son intervention : surtenue, surgants et surbottes. En sortie de chantier, lors de son contrôle radiologique, une trace de contamination corporelle externe* est détectée sur la main du salarié. Il est immédiatement pris en charge par le service prévention des risques pour retirer complètement la particule à l’origine de la contamination. La particule est analysée par le service de santé au travail du site.
L’exposition d’un intervenant est calculée à partir du niveau de radioactivité de la particule présente sur la peau (activité) et du temps durant lequel le salarié a été exposé à cette particule. Les analyses ont permis de déterminer que l’exposition à laquelle le salarié a été soumis est inférieure à la dose peau annuelle réglementaire de 500 mSv, mais elle dépasse le quart de cette limite.
Le niveau d’exposition radiologique du salarié n’a pas de conséquence sur sa santé et ne nécessite pas de suivi médical particulier.
En raison du dépassement du quart de la limite annuelle réglementaire, la direction de la centrale de Saint-Laurent a déclaré le 10 septembre 2024 à l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif relatif à la radioprotection au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
*Il y a contamination externe lorsque des particules radioactives sont déposées sur la peau ou sur les vêtements sans avoir pénétré le corps. Elle est éliminée par déshabillage ou par nettoyage à l’eau de la zone exposée.