Vendredi 25 octobre 2024, un intervenant de la centrale de Saint-Laurent réalise des activités logistiques dans le bâtiment réacteur de l’unité de production n°2, actuellement en arrêt programmé pour maintenance.
Lors des contrôles systématiques réalisés en sortie de zone nucléaire, une contamination externe est détectée. L’intervenant est alors pris en charge par le service médical pour réaliser des contrôles complémentaires et traiter le point de contamination selon les procédures usuelles.
Une particule radioactive a été identifiée au niveau de l’arrière de la tête et retirée.
L’exposition de l’intervenant est calculée à partir du niveau de radioactivité de la particule présente sur la peau (activité) et du temps durant lequel cette particule a exposé l’intervenant.
Le calcul de l’exposition a conduit à un dépassement de limite annuelle réglementaire de la « dose peau », soit 500mSv pour une surface de 1cm² de peau. La dose équivalente reçue par l’intervenant pour le corps entier est quant à elle très faible, de l’ordre de 1 microsievert, soit 20 000 fois inférieure à la limite annuelle réglementaire.
Pour les salariés susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants lors de leur activité professionnelle, les limites réglementaires annuelles de doses sont, pour 12 mois consécutifs, de 20 millisieverts pour le corps entier et de 500 millisieverts pour une surface de 1 cm2 de peau.
Comme cela est le cas lorsqu’un seuil réglementaire est atteint, il bénéficiera sur les prochains mois, par précaution, d’un suivi médical adapté.
Dès la détection de la contamination, des contrôles ont été réalisés dans l’environnement de travail de l’intervenant. Ils n’ont montré aucune trace de contamination particulière, l’origine de l’événement est donc une contamination ponctuelle. Aucun autre salarié présent au même moment dans le bâtiment réacteur n’a été détecté contaminé par les portiques de contrôles lors de leur sortie de la zone nucléaire.
La direction de la centrale nucléaire Saint-Laurent a déclaré cet événement le 31 octobre 2024 à l’Autorité de sureté nucléaire, comme un événement significatif radioprotection de niveau 2 (incident) de l’échelle INES qui en compte 7, du fait du dépassement de la limite réglementaire annuelle pour la dose peau.