Après avoir travaillé tout au sud puis tout au nord de la France, Mathieu a rejoint la centrale de Saint-Alban en tant que chef de service LPR. Il nous partage ses expériences passées sur le site de Gravelines notamment et ses ambitions pour le service LPR.
Mathieu, peux-tu nous décrire les grandes lignes de ton parcours professionnel jusqu’à ton arrivée à St Alban ?
Après des études d’ingénieur, je débute ma carrière professionnelle en 2005 à l’usine métallurgique ArcelorMittal de Fos sur mer. J’exerce le métier d’ingénieur process. J’ai entre autres la gestion d’un atelier complexe de machines. Une expérience professionnelle que j’ai adorée.
Après la rencontre de ma future femme et au gré des opportunités professionnelles, nous prenons la direction du Nord. J’entre à EDF à la centrale de Gravelines en 2010. J’ai la chance à de travailler notamment sur l’organisation d’un chantier à fort enjeu sur le circuit primaire.
En 2018, j’évolue au poste de chef de projet d’arrêt de tranche. À ce poste, j’ai pu suivre dans sa globalité les visites décennales de deux des six réacteurs. Je me suis régalé avec une équipe soudée où les résultats des efforts de chacun sont directement perceptibles.
Par ailleurs, la gentillesse des gens du nord n’est pas une légende, mais j’avais envie de changement d’horizon (un peu plus vallonné) et d’un nouveau challenge professionnel. Je suis donc ravi de mon arrivée à Saint-Alban fin août au poste du chef de service Logistique et Prévention des Risques.
À St Alban les locaux en zone contrôlée sont beaucoup plus grands, c’est cependant un peu moins simple de se repérer au premier abord.
J’ai noté également un focus très fort sur les périodes d’arrêt programmé pour maintenance.
J’ai senti un réellement engagement des équipes pour la réussite des objectifs du site et j’espère profiter de mes expériences passées pour apporter ma pierre à l’édifice.
Quelles sont tes ambitions pour le service LPR ?
Je voudrais promulguer la fierté d’être un service support. C’est une position qui peut être perçue comme secondaire alors que nos activités sont également capitales. Je pense qu’être au service des autres doit nous rendre fiers.
Je voudrais entretenir l’état d’esprit du service et créer encore davantage de liens entre chacun. Nous avons la particularité d’avoir au sein même du service, une pluralité de métiers très importante.
In fine, l’objectif est de préparer le service aux visites décennales à venir.
As-tu des passions, hobbys à nous partager ?
J’aime beaucoup la randonnée et le trekking. Mes enfants grandissants, j’ai une fille de sept ans et un garçon de dix ans, nous allons pouvoir débuter les premières sorties en famille. La région offre une infinité de possibilités pour les passionnés de nature comme moi