EDF réalise sur l’ensemble des réacteurs des contrôles réguliers dans l’objectif de vérifier le maintien en bon état des équipements. Ceux-ci sont fixés au sol par des dispositifs appelés ancrages (cheville et dispositif de fixation).
Les « Programmes de Base de maintenance Préventive Ancrages » (PBMP) définissent les contrôles de maintenance à réaliser de manière préventive sur les ancrages de matériels identifiés comme étant importants pour la sûreté. Ces contrôles consistent à vérifier le respect du plan technique correspondant à chaque ancrage et contrôler l’absence d’anomalies.
L’échéance de ces contrôles est prévue dans les 6 mois qui suivent le redémarrage pour les réacteurs du palier 900 MWe réalisant leur 4ème visite décennale et au plus tard d’ici fin 2024 pour l’ensemble des réacteurs du parc nucléaire.
Les contrôles des « PBMP ancrages » du réacteur 1 de la centrale nucléaire du Tricastin et du réacteur 2 de la centrale nucléaire du Bugey sont terminés.
Toutes les anomalies relevées ont été traitées (nombre de chevilles, diamètre d’une cheville, implantation des chevilles, …).
Les contrôles des « PBMP Ancrages » se poursuivent sur les autres réacteurs du Parc. EDF considère que ces contrôles ne remettent pas en cause la fonctionnalité des équipements.
A ce stade, EDF considère toutefois que les différences identifiées par rapport au plan sur ces ancrages et la justification du fait que cette différence est acceptable, n’ont pas fait l’objet d’une traçabilité adéquate au moment de la réception des équipements lors de la construction.
Pour cette raison et à titre conservatif, EDF a déclaré le 21 septembre 2021, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire, un événement significatif pour la sureté à caractère générique pour les centrales nucléaires du Tricastin et du Bugey au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.
Cet événement est mis à jour au premier trimestre de chaque année depuis 2022, afin d’intégrer les réacteurs ayant terminé les contrôles des « PBMP Ancrages » et cela jusqu’au solde de la réalisation de ces contrôles pour l’ensemble des réacteurs du parc nucléaire.
Ainsi, au premier trimestre 2024, en plus des centrales du Tricastin et du Bugey, les centrales de Gravelines, Dampierre, Blayais, Chinon, Cruas, Belleville et Civaux sont également concernées par cet évènement.
Mise à jour du 11/04/2022 :
Au premier trimestre 2022, les contrôles d’ancrage ont été réalisés pour les réacteurs n°2 de la centrale nucléaire du Tricastin et n°4 de la centrale nucléaire du Bugey. Toutes les anomalies relevées ont été traitées.
Mise à jour du 19/05/2023 :
Au premier trimestre 2023, les contrôles d’ancrage ont été réalisés pour les réacteurs n°3 de la centrale nucléaire du Tricastin, n°5 de la centrale nucléaire du Bugey et n°1 des centrales de Gravelines et Dampierre. Toutes les anomalies relevées ont été traitées. Ces contrôles se poursuivent sur les autres réacteurs du parc.
Mise à jour du 13/05/2024 :
Au premier trimestre 2024, les contrôles d’ancrage ont été réalisés pour les réacteurs n°1, n°2 et n°4 de la centrale nucléaire du Blayais, n°2, n°3 et n°4 de la centrale nucléaire de Chinon, n°1 et n°2 de la centrale nucléaire de Cruas, n°2 et n°3 de la centrale nucléaire de Dampierre, n°2, n°3 et n°6 de la centrale nucléaire de Gravelines, n°4 de la centrale nucléaire du Tricastin, n°1 et n°2 de la centrale nucléaire de Belleville et n°1 et n°2 de la centrale nucléaire de Civaux. Toutes les anomalies relevées ont été traitées. Les contrôles et traitements associés se poursuivent sur les autres réacteurs du parc nucléaire.