Retour à l'accueil de la centrale

Le 24 avril 2024, un intervenant entre dans le bâtiment auxiliaire nucléaire (zone contrôlée) commun aux unités de production n°1 et 2 de la centrale nucléaire de Gravelines, pour réaliser une activité de tri de déchets. 

A la fin de son activité, l’intervenant rejoint les vestiaires et passe le 1er portique de détection de contamination externe (C1) en tenue de travail adaptée à la zone contrôlée. Le déclenchement d’une alarme conduit l’intervenant à appliquer la procédure de contrôle adaptée. L’intervenant est ensuite pris en charge pour la réalisation d’un contrôle complémentaire qui confirme aucune contamination. L’intervenant poursuit le parcours classique de contrôle radiologique de sortie de zone contrôlée et en sortie du site, confirmant l’absence de contamination interne ou externe.

Une cartographie radiologique du vestiaire de zone contrôlée est réalisée et identifie la présence d’une particule fortement irradiante au sol au niveau de l’endroit où le contrôle complémentaire de l’intervenant a été réalisé. La particule est récupérée par le service prévention des risques et la zone nettoyée. 

Après analyses et calculs par les médecins du travail de la dose potentiellement reçue par l’intervenant, il a été décidé à titre conservatif (la probabilité que la particule retrouvée sur le sol du vestiaire ait pu séjourner sur la peau de l’intervenant est extrêmement faible) de retenir l’hypothèse d’une exposition externe (dose peau) équivalente au quart de la limite réglementaire annuelle autorisée.

Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la santé de l’intervenant, cependant, la direction de la centrale nucléaire de Gravelines a décidé de reclasser l’événement significatif de radioprotection au niveau 1 de l’échelle INES graduée de 1 à 7.