Le 22 août 2024, l’unité de production n°5 est à l’arrêt dans le cadre de la visite partielle de ses installations. A l’occasion d’une inspection de l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection, un phénomène de corrosion est constaté sur deux supports de chemin de câbles relatifs aux équipements du circuit de refroidissement de l’unité de production n°5. L’intégrité de ces supports n’est pas remise en cause en fonctionnement normal, néanmoins leur tenue en cas de seisme n’a pas pu être démontrée. Des travaux de remise en conformité sont réalisés le 25 octobre 2024, un écart de conformité est déclaré pour l’unité de production n°5.
En novembre 2024, dans le cadre de l’arrêt de l’unité de production n°3, des contrôles complémentaires sont menés sur les mêmes équipements présents sur les 6 unités de production. A la suite d’une analyse de la configuration des supports de chemin de câbles de l’unité de production n°3, des travaux de réparation de ces supports sont engagés sur la voie B de cette unité.
Le 28 novembre 2024, le site valide l’émergence d’un écart de conformité sur les réacteurs 1,2,3,4,6 en attente de caractérisation. Le 10 décembre 2024, après analyse, cet écart de conformité est confirmé sur les deux voies des unités n°1,2,4 et 6 et sur une voie de l’unité n°3. Les mesures à prendre pour traiter cet évènement et réparer les supports sont en cours de définition.
Cet écart de conformité n’a eu aucune conséquence réelle sur la sûreté de nos installations. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection au niveau 0, vis-à-vis de l’échelle INES, le 19 décembre 2024.
Après analyse, l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection a signifié au CNPE ne pas partager l’analyse d’EDF relative à l’échelle INES. Notamment, la prise en compte d’un facteur atténuateur lié à la potentialité des défaillances redoutées. Elle considère donc cet évènement redevable du niveau 1 de l’échelle INES. Une nouvelle déclaration a été réalisée au 13 janvier 2025 en ce sens par le CNPE.