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En février 2025, la Direction de la centrale nucléaire de Golfech a déclaré 4 événements significatifs à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR). Ces événements n’ont pas eu de conséquence réelle sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ni l’environnement.

Sûreté :

-    Evénement déclaré le 06 février (niveau INES 0) - Défaut d’assurance qualité :

A la suite de l’ouverture intempestive d’un robinet du circuit d’alimentation de secours des générateurs de vapeur (1ASG153VV), des actions ont été menées pour identifier l’origine de l’anomalie. Ainsi, un bouton poussoir pneumatique a été actionné pendant 19 secondes afin de s'assurer de la manœuvre complète du robinet. Cette action a conduit à l’indisponibilité de l'alimentation d’une turbompe (1ASG031PO) par l’un des générateurs de vapeur pendant 19 secondes. Les matériels de secours étaient fonctionnels en cas de besoin.

Cet événement n’a eu aucun impact sur la sécurité du personnel et la sûreté des installations. Considéré comme un défaut d’assurance qualité, il a été déclaré le jeudi 6 février 2025 à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.

-    Evénement déclaré le 12 février (niveau INES 0) - Dépassement limité de la pression autorisée :

L’unité de production n°1 a été déconnectée du réseau électrique national le 7 février, dans le cadre de son arrêt pour maintenance et rechargement du combustible.

Le 10 février, lors d’une opération d’exploitation, la pression dans le circuit primaire a atteint 33 bars dépassant pendant 1 minute et 40 secondes la valeur autorisée par les spécifications techniques d’exploitation (< 31 bars). Ce dépassement limité est en cours d’analyse pour en confirmer l’origine.

Cet événement n’a eu aucune conséquence réelle sur la sécurité du personnel, la sûreté des installations et l’environnement. Toutefois, il a été déclaré le mercredi 12 février 2025, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR), au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.

-    Evénement déclaré le 17 février (niveau INES 0) - Défaut d'assurance qualité :

L’unité de production n° 1 est en arrêt pour intervention (API) dans le cadre des opérations de son arrêt pour simple rechargement (ASR).

Le 13 février 2025, une opération de maintenance en lien avec la dépose d’une tape d’un tube de transfert* de la cuve du réacteur est réalisée.

Pour procéder à cette action, une prescription particulière concernant l’isolement du tube de transfert est nécessaire. Celle-ci n’a pas été prise en compte dès le début de l’opération. 
Immédiatement après l’avoir identifié, les équipes l’ont pris en compte de manière rétroactive.

Cet événement n’a eu aucun impact sur la sécurité du personnel et la sûreté des installations, les mesures compensatoires en lien avec cette prescription étant fonctionnels en cas de besoin.

Toutefois, étant considéré comme un défaut d’assurance qualité, il a été déclaré le lundi 17 février 2025 à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.

* Le tube de transfert fait le lien entre la piscine d’entreposage du combustible et la piscine du réacteur dans laquelle se situe la cuve.

 

Radioprotection :

-    Evénement déclaré le 21 février (niveau INES 0) - Réalisation d’une activité sans le RTR adapté :

Pour intervenir en zone contrôlée, l’intervenant doit se munir d’un régime de travail radiologique (RTR) individuel qui comporte une analyse prévisionnelle de l’exposition aux rayonnements ionisants. Ce RTR prévoit des seuils d’alarme pour éviter l’exposition non prévue d’un intervenant, supérieure à l’attendu. Le RTR est scanné en entrée de zone contrôlée sur une borne et paramètre les alarmes du dosimètre porté par l’intervenant (alarmes visuelles et sonores) en cas d’atteinte d’un seuil radiologique.

Le 15 février, un intervenant procède à une activité en zone contrôlée. Pour cela, il dispose d’un RTR adapté à cette activité. Une fois celle-ci terminée, il débute une deuxième activité. C’est alors que son dosimètre se met en alarme en raison du dépassement du débit équivalent de dose maximum autorisé. L'intervenant se retire de la zone de travail et sort de zone contrôlée.

Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la santé du personnel. Il a toutefois fait l’objet d’une déclaration le vendredi 21 février, à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), en tant qu’événement significatif radioprotection (ESR), au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.

 

Environnement :

  • Aucun événement déclaré

 

Transport :

  • Aucun événement déclaré