Retour à l'accueil de la centrale

Sûreté

30/08/2023

L’unité de production n°1 suit une procédure particulière de redémarrage du fait du remplacement de ses 4 générateurs de vapeur. Cette opération génère la libération de particules microscopiques en suspensions dans le circuit primaire. Pour respecter le fonctionnement des pompes assurant la circulation de l'eau dans la cuve du réacteur, l’installation a dû être arrêtée le 27 août 2023, le temps que l’eau soit intégralement filtrée afin de réponde aux critères d’exploitation. L’installation a repris son redémarrage dès le 29 août.

La direction du site de Flamanville 1&2 a déclaré, le 30 août 2023, auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif sûreté au niveau 0 de l’échelle Ines qui en compte 7.

 

31/08/2023

Dans le cadre du redémarrage de l’unité de production n°1, les 4 pompes assurant la circulation de l'eau du circuit primaire dans la cuve du réacteur, en zone nucléaire, doivent être redémarrées. Lors de cette opération, réalisée le 29 août 2023, la pression du circuit primaire a dépassé de 1,34 bar, la valeur fixée par les spécifications techniques d’exploitation (STE), pendant 34 secondes. L’événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations.

Toutefois, en raison du non-respect des spécifications techniques d’exploitation, la direction du site de Flamanville 1&2 a déclaré, le 31 août 2023, auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif sûreté au niveau 0 de l’échelle Ines qui en compte 7.

 

11/09/2023

Les soupapes qui équipent les circuits assurant l’évacuation de la vapeur en sortie des générateurs de vapeur (circuits VVP) doivent faire l’objet de contrôles périodiques. L’un de ces contrôles permet de s’assurer de leur étanchéité. Ce contrôle doit être réalisé dans le respect de critères de pression spécifiques et dans un état de l’installation précis.

Fin mars 2023, sur le CNPE de Civaux, une analyse des conditions de réalisation de l’essai de contrôle d’étanchéité des soupapes VVP a permis d’identifier que l’état requis de l’installation pour cet essai n’avait pas été respecté. 

Une analyse, initiée sur les réacteurs de Flamanville 1 et 2, a identifié un écart similaire sur l’unité 1 en mars 2019 puis sur l’unité 2 en avril 2021.

Depuis 2023, la centrale de Flamanville met en œuvre, sur ses deux unités, une nouvelle référence documentaire applicable aux essais périodiques du système VVP qui ne prescrit plus le contrôle d’étanchéité des soupapes considérées. Néanmoins, la disponibilité de ces soupapes a été démontrée a posteriori.

Même si cet écart n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations, la direction de la centrale a déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire, le 11 septembre 2023, un évènement significatif sûreté au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.

 

12/09/2023

Détection tardive d’un non-respect des spécifications techniques d’exploitation sur l’unité de production n°1

Le 1er septembre 2023 à 11h, une intervention est réalisée sur un circuit de refroidissement de l’unité n°1, alors en phase de redémarrage après son arrêt pour maintenance. Cette intervention nécessite la mise en sécurité du circuit, impliquant le verrouillage en position « fermée » d’une vanne permettant d’alimenter en vapeur l’une des deux turbopompes qui assurent l’alimentation de secours en eau des générateurs de vapeur.

Le 2 septembre à 11h, l’intervention est terminée. La vanne d’alimentation en vapeur de la turbopompe de secours reste en position fermée sans que l’exploitant ne le détecte, rendant la pompe indisponible. 

L’unité n°1 poursuit ses opérations de démarrage. Son circuit primaire monte en pression et en température pour atteindre 90°C le 6 septembre à 1h du matin. 

En cas d’indisponibilité de ce matériel, et à compter du passage au-dessus de 90°C, les spécifications techniques d’exploitation* du réacteur prescrivent de diminuer la pression et la température du circuit primaire sous 8 heures. 

L’indisponibilité de la pompe n’ayant pas été détectée, la conduite à tenir selon ces spécifications techniques d’exploitation n’est pas tenue. 

Le 9 septembre, à 4h20, durant une phase d’essai, les opérateurs constatent que la vanne est fermée. A 5h54, après sa remise en conformité, la vanne s’ouvre correctement.

Cet événement n’a pas eu d’impact réel sur la sûreté des installations, les motopompes de secours et la seconde turbopompe de secours étant toujours restées disponibles.

L'analyse réalisée ayant conclu au non-respect à posteriori des spécifications techniques d’exploitation vis-à-vis de la conduite à tenir en cas d’indisponibilité d’une turbopompe de secours, la direction de la centrale de Flamanville 1&2 a déclaré le 12 septembre 2023, à l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif sûreté au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.

* Le pilotage d’un réacteur s’inscrit dans un cadre de prescriptions à respecter, parmi lesquelles les spécifications techniques d’exploitation (STE). Les STE sont un recueil de règles d’exploitation approuvées par l’Autorité de sûreté nucléaire, qui définissent le domaine autorisé de fonctionnement d’une centrale nucléaire et les prescriptions de conduite du réacteur associées.

 

14/09/2023

Le 9 août 2023, à 18h04, une opération d’exploitation sur la turbine à combustion (TAC) est réalisée sur l’unité n°1 alors en phase de redémarrage après son arrêt pour maintenance. La TAC sert à générer de l’électricité pour alimenter des matériels importants pour la sûreté, en cas de perte totale de leurs alimentations électriques externes et internes secourues. 

A l’issue de l’opération d’exploitation, un sectionneur (matériel électrique équivalent à un interrupteur) est resté ouvert alors que sa position attendue est d’être fermé.

Le 28 août 2023 à 7h30, l’exploitant réalise un essai de démarrage de la TAC durant lequel il détecte le défaut de position du sectionneur. 

Dans ces phases de redémarrage et en cas d’indisponibilité de la TAC, les spécifications techniques d’exploitation* du réacteur prescrivent une réparation sous 7 jours.

L'analyse réalisée ayant conclu au non-respect a posteriori des spécifications techniques d’exploitation vis-à-vis de la conduite à tenir en cas d’indisponibilité de la TAC, la direction de la centrale de Flamanville 1&2 a déclaré le 14 septembre 2023, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire, un événement significatif sûreté au niveau 0 de l’échelle INES, qui en compte 7.

* Le pilotage d’un réacteur s’inscrit dans un cadre de prescriptions à respecter, parmi lesquelles les spécifications techniques d’exploitation (STE). Les STE sont un recueil de règles d’exploitation approuvées par l’Autorité de sûreté nucléaire, qui définissent le domaine autorisé de fonctionnement d’une centrale nucléaire et les prescriptions de conduite du réacteur associées.

 

Environnement 

22/09/2023

Depuis le début de l’année 2023, la centrale nucléaire de Flamanville 1&2 a comptabilisé 132,63 kg d’émission de fluide frigorigènes. Ces émissions ont été relevées sur 12 équipements de réfrigération ou de climatisation répartis sur le site et sont comprises entre quelques kilos et 63 kg. Ces pertes cumulées représentent 1,3 % de la masse de fluide frigorigène exploitée sur le site. 

Le dépassement du seuil de 100 kg/an a conduit la direction de Flamanville 1&2 à déclarer, à l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif environnement, le 22 septembre 2023.

 

Radioprotection

15/09/2023

Le 12 septembre 2023, deux intervenants travaillaient à la maintenance des ascenseurs dans un local situé en zone contrôlée de l’unité n°1. Leurs dosimètres étaient posés à proximité de leur zone de travail, ce qui constitue un écart à la règlementation. En effet, pour protéger les travailleurs en zone contrôlée, la réglementation stipule que chaque intervenant doit porter sur lui un dosimètre passif et un dosimètre opérationnel (dit dosimètre actif). 

Cet évènement n’a entraîné aucune conséquence sur la santé de l'intervenant car la zone de travail était située dans une zone à très faible enjeux dosimétrique (zone verte : débit d’équivalent de dose compris entre 7,5µSv/h et 25µSv/h). 

La Direction du site a déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire, le 15 septembre 2023, un événement significatif radioprotection au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7