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Contrôle de sept ancrages réalisés hors des délais prévus.

Dans une centrale nucléaire, le programme de Base de Maintenance Préventive (PBMP) du génie civil identifie l’ensemble des équipements considéré comme « éléments importants pour la sûreté ». Il précise, les équipements à surveiller, les modes opératoires à réaliser et la périodicité des contrôles.

Dans ce cadre, un contrôle des ancrages* de l’ensemble des tuyauteries de l’unité de production n°2 est réalisé.  Ce programme inspecte notamment la tenue des tuyauteries au séisme afin, le cas échéant, de pouvoir procéder aux opérations de mise à l’arrêt du réacteur en toute sûreté.

En janvier 2023, à la suite d’une inspection de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, une nouvelle analyse fait apparaître que sept ancrages n’ont pas respecté le programme de contrôle défini. Ils auraient dû être traités avant la divergence de l’unité de production n°2, réalisée le 27 décembre 2022, ce qui n’a pas été le cas.

Cette situation n’a pas eu d’impact réel sur la sûreté de l’installation : l’unité n’a pas vécu d’événement sismique et la tenue mécanique des matériels était assurée, après analyse, à la divergence du réacteur. Toutefois, compte tenu du défaut d’application de procédure, la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly a déclaré cet événement le 1er mars 2023 à l’Autorité de sûreté nucléaire comme un événement significatif de sûreté de niveau 1 (anomalie) sur l’échelle INES, qui en compte 7

* Ancrages : éléments mécaniques réalisant la liaison entre un équipement (réservoir, pompe, tuyauterie, etc.) et l’installation.