Kelly est engagée à la FARN (Force d’action rapide nucléaire) depuis septembre 2023.
Elle y travaille deux semaines par mois. Le reste du temps, elle exerce son métier au service de prévention des risques de la centrale nucléaire de Civaux.
La FARN fait partie des dispositifs mis en place en France après l’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi en 2011.
"Nous avons des compétences qui, combinées, permettent d’apporter un appui technique au site. Notre unité est en capacité d’intervenir sur n’importe quelle centrale en moins de 24h. Pour cela, nous nous entraînons à la maintenance, au transport de poids lourds, au chargement de gros matériels, etc. L’objectif final est de pouvoir réalimenter les bâtiments industriels en eau, air, électricité et carburant, dans n’importe quelles conditions d’intervention."
Pour travailler à la FARN, il faut être salarié EDF et suivre une formation initiale de cinq semaines. Des formations de maintien en capacité sont effectuées tous les ans.
Êtes-vous déjà intervenus sur un site en difficulté ?
"Oui tout à fait, nous avons été appelés en renfort le mois dernier suite à des pluies torrentielles dans la vallée d’Aspe qui avaient fait de gros dégâts, pour aider à la remise en état des infrastructures hydroélectriques d’EDF."
Quelle est la force de la FARN ?
"Ce qui me plaît à la FARN, c’est le travail en équipe mais aussi d’aller sur le terrain. Nous sommes 14 et avons appris à travailler ensemble, en alliant chacun nos domaines de compétences ! Cela reflète bien notre devise : rigueur, solidarité et exemplarité. Nous devons aussi faire preuve d’une grande adaptabilité lorsque nous sommes appelés sur un site accidenté puisque nous ne connaissons pas à l’avance l’ampleur des dommages."