La mobilisation et l’engagement dont ont fait preuve les équipes de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire en 2024 ont permis de produire 19,2 térawattheures d’électricité bas carbone, soit plus de 100 % de la consommation d’électricité de la région Centre-Val de Loire.
Tout au long de l’année, et plus particulièrement durant la période estivale, la centrale de Belleville-sur-Loire a su moduler sa production d’électricité pour répondre aux demandes du gestionnaire du réseau de transport d’électricité.
L’année a été rythmée par la mise à l’arrêt de l’unité de production n°2 du 22 juin au 29 juillet 2024 pour un arrêt pour simple rechargement qui a permis le renouvellement d’une partie du combustible et la réalisation de près de 4 000 activités de maintenance.
La sûreté nucléaire, une priorité absolue
Des inspections et entraînements ont été organisés tout au long de l’année 2024, avec notamment 21 inspections programmées ou inopinées réalisées par l’Autorité de sûreté nucléaire, 60 exercices incendie et évacuation de bâtiments pour tester les organisations et apporter des améliorations et huit exercices de crise. Parmi ces exercices, un exercice national de grande ampleur impliquant les pouvoirs publics et les communes alentours a été organisé en novembre. Cet exercice a permis de tester les moyens dont EDF et les services de l’État disposent pour faire face au risque nucléaire, mais aussi de rappeler à la population la conduite à tenir en cas d’accident.
Par ailleurs, plus de 82 000 heures de formation ont été délivrées aux salariés du site en 2024.
La surveillance de l’environnement, une priorité au quotidien
Comme toujours, la centrale s’est attachée à apporter une attention constante à la maîtrise des impacts de l’exploitation et à la surveillance de l’environnement. 30 000 prélèvements, mesures et analyses ont ainsi été réalisés dans le cadre de la surveillance environnement.
La préservation de la biodiversité et de l’environnement
Soucieuse de préserver la nature, de protéger et de favoriser la faune et la flore, la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire agit depuis de nombreuses années pour la préservation de la biodiversité. En 2024, la ligue de protection des oiseaux (LPO) a recensé 223 nids d’hirondelles de fenêtres, dont 74 nids occupés, et 19 nids d’hirondelles rustiques, dont 2 occupés.
La centrale également apporté son appui à l’association « Les Amis de Beaulieu » pour la découverte des vignes de Sancerre ainsi qu’à l’association des propriétaires et chasseurs de Sury-près-Léré pour la plantation de noyers sur le territoire.
Un soutien durable au territoire
Depuis sa mise en exploitation, la centrale nucléaire de Belleville contribue au développement économique de son territoire et notamment du département du Cher (et limitrophes), en apportant de l’emploi et un soutien actif au tissu local via sa politique d’achats et le versement de taxes et impôts. En 2024, la centrale a ainsi poursuivi son soutien continu à l’emploi avec 38 embauches réalisées et 45 alternants accueillis.
Au total, en 2024, la centrale a réalisé 22 millions d’euros d’achats auprès des entreprises locales, soit un euro sur quatre et a contribué à la fiscalité locale à hauteur de 49 millions d’euros. De plus, elle a dédié 18 000 euros aux partenariats et accompagné 28 projets sportifs, culturels ou solidaires sur le territoire.
Un site tourné vers l’externe
La centrale de Belleville-sur-Loire s’est attachée à informer les différents publics et à aller à leur rencontre. Elle a ainsi eu des échanges réguliers avec la commission locale d’information, et l’a notamment accueillie au cours d’un exercice national de la FARN.
En ce qui concerne le grand public, plus de 1 000 personnes ont été sensibilisées aux enjeux d’une centrale nucléaire lors du village Atom’investigation à Belleville en novembre, et plus de 1 500 visiteurs ont découvert les installations en 2024.
2025, programme industriel dense avec deux arrêts pour maintenance programmés
Si les deux unités de production de Belleville-sur-Loire sont actuellement à la disposition du réseau électrique national pour répondre aux besoins énergétiques du pays, l’année 2025 sera marquée par un programme industriel intense avec deux arrêts pour maintenance programmés.
L’unité de production n°1 sera mise à l’arrêt en avril 2025 pour un « arrêt pour simple rechargement » qui permettra de renouveler un tiers du combustible.
L’unité de production n°2 sera, quant à elle, mise à l’arrêt à la fin de l’été 2025 pour un arrêt appelé « visite partielle ». Cet arrêt plus long, permettra de renouveler une partie du combustible et de réaliser des opérations de maintenance et de contrôle.