En 2013, une passe à poissons a été installée le long du barrage de Jons d’EDF. Depuis, des suivis piscicoles sont menés pour s’assurer du bon fonctionnement de la rivière artificielle et pour réaliser un état des lieux piscicole pluri-annuel du Rhône. Retrouvez ici le bilan de 2020.
Comme chaque année, la passe à poissons de Jons mise en place par EDF en 2013, fait l’objet d’un suivi rigoureux. Cette rivière artificielle qui relie le canal de Miribel au canal de Jonage et au tronçon amont du Rhône permet aux poissons de franchir la rivière. Retour sur le bilan de 2020.
Une mesure nécessaire
2020 a été selon Météo France, l’année la plus chaude enregistrée en France. Pour le bien-être de la faune piscicole, EDF en tant qu’acteur responsable et soucieux de l’environnement réalise des mesures régulières.
Depuis sa mise en place, le suivi des poissons transitant dans la passe à poissons de Jons est mené par la fédération de Pêche du Rhône (la FDAAPPMA69) avec la technique du vidéo-comptage.
Qu’est-ce que le vidéo-comptage ?
Le vidéo-comptage est le processus utilisé pour l’identification et le comptage des poissons franchissant une passe à poissons. A l’aide d’une vitre située dans la rivière artificielle, les données sont transmises et sauvegardées grâce à un système informatique.
Un bilan stable
En 2020, plus de 276 000 poissons ont emprunté la rivière artificielle. Ce chiffre est légèrement en hausse par rapport à l’année précédente.
20 espèces différentes ont été observées, notamment des ablettes/spirlins et des barbeaux qui représentent près de la moitié des poissons ayant migré en 2020. Des castors et des tortues ont également été constatés dans la rivière.
D’ailleurs, depuis 2015, les conditions hydroclimatiques enregistrées favorisent la reproduction des espèces thermophiles telles que la perche soleil, les chevesnes, ...
2020 est néanmoins une année atypique au niveau du poids total cumulé des poissons qui ont transité dans la rivière. Ce dernier est légèrement plus faible par rapport aux années précédentes. Les poissons semblent plus petits que ceux observés les années précédentes. La poursuite du suivi pour mieux cerner ce phénomène va être réalisé afin de déterminer s’il s’agit d’une situation particulière ou une tendance de fond.
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Cet aménagement mise en place en vue de protéger l’écosystème a permis la restauration de cet axe migratoire piscicole important sur le Rhône où désormais, des milliers de poissons transitent chaque jour.