Continuer à produire de l’électricité, tout en se lançant dans la production de bois pour favoriser la biodiversité : c’est le nouveau défi que s’est lancé EDF pour contribuer durablement à la préservation des milieux naturels et des espèces dans le Jura.

Les centrales hydroélectriques sont souvent nichées dans des vallées qui offrent des cadres naturels d’exception, comme la centrale du Refrain située sur la rivière du Doubs, entre les pentes jurassiennes. Au-delà de l’organisation de la production mise en place sur l’ensemble les aménagements hydroélectriques pour réduire les impacts sur les écosystèmes du massif du Jura, EDF va plus loin dans son approche et s’engage dans une gestion durable de la forêt autour de la centrale du Refrain, avec l’aide d’un gestionnaire forestier de Franche-Comté, Damien Paget.

C’est un plan de gestion de 15 ans, signé ce mois de novembre, qui lie à présent EDF et Damien Paget pour gérer et mettre en valeur 48 hectares de forêt, et ainsi favoriser la production de bois de qualité et la préservation des milieux naturels.

Concrètement, l’idée est de développer une futaie - forêt composée de grands arbres issus de semis -  irrégulière, claire, et en croissance libre pour obtenir la plus grande valeur de chaque agrume en l’exploitant à sa maturité personnelle.

Cette nouvelle forte permettra la croissance des Hêtres, caractéristiques de la végétation du massif du Doubs, mais dominés pas les Sapins introduis par l’homme ces dernières années. Ils  possèdent un fort intérêt écologique et paysager. Les arbres à cavité et le bois mort sont aussi très favorables au maintien de nombreuses espèces tant au niveau des insectes, des mousses et lichens que des oiseaux et chauves-souris. L’exploitation du bois de hêtre n’étant pas des plus aisée et la qualité du bois des plus recherchée, l’entretien et la régénération des espaces liés sont source de vrais savoir-faire.

Le Sapin pectiné et l’Epicéa commun déjà en place, seront quant à eux naturellement cultivés jusqu’à leur maturité.

Enfin, les feuillus (arbres produisant des feuilles bien développées, comme le chêne ou le peuplier) joueront contribueront à la stabilité du peuplement et à l’amélioration du sol et du microclimat.

La particularité de ce plan de gestion, réside également dans la réalisation d’un entretien adapté à chaque essence et sans l’utilisation de pesticides et fongicides. Pour ce faire, l’abatage est réalisé durant l’automne et l’hiver, permettant ainsi de préserver la qualité des eaux du Doubs.

Cet engagement volontaire illustre la volonté du Groupe à avoir une approche positive de la biodiversité, qui dépasse largement son périmètre d’activités. Par ailleurs, il contribue également à maintenir l’emploi en milieu rural par les exploitations et les travaux sylvicoles.