Programme et Inscription pour le 24 octobre
Dans le cadre de ses activités sur la Finance Durable (projet TEP), la R&D d'EDF organise, avec l’Institut Louis Bachelier, un séminaire de conférences et tables rondes entre opérationnels et académiques sur l’essor important de la communication climatique de la part des entreprises et du renforcement des réglementations européennes.
Ce séminaire se déroulera le 24 octobre 2022 après midi au Palais Brongniart à Paris, avec plusieurs intervenants d’EDF, dont la direction Financière, la direction de la Stratégie Groupe et la direction Impact.
L’inscription est gratuite mais obligatoire car le nombre de places en salle est limité.
Description
Les accords de Paris et l’engagement européen de neutralité carbone appellent l’ensemble des acteurs financiers et non financiers à une intégration stratégique des enjeux climatiques. En position déterminante dans la chaîne d’investissement, l’industrie financière est particulièrement attendue pour créer les conditions d’une réorientation ordonnée des flux de capitaux nécessaire à la réussite de la transition.
Les promesses d’action climatique ont connu une forte accélération ces trois dernières années, suite notamment aux initiatives “Business Ambition for 1.5 degrees: our only future” et “Glasgow Financial Alliance for Net Zero” : plus de 700 entreprises non financières et plus de 450 entreprises financières, responsables de la gestion de 130 trillions de dollars, peuvent ainsi aujourd’hui se prévaloir d’un engagement Net-Zero.
Dans l’intérêt des investisseurs, les réglementations européennes (Taxonomie, SFDR, CSRD) et nationales (Article 29 de la Loi Climat-Energie) se renforcent progressivement, précisant les cadres d’analyse et les obligations de transparence. Conscients des difficultés de mise en œuvre, des prescripteurs majeurs de bonnes pratiques ont récemment publié des guides opérationnels aussi bien sur les méthodologies d’alignement (TCFD-PAT) que sur les stress tests climatiques (NGFS).
L’objectif de ce séminaire est d’apprécier dans quelle mesure ces évolutions répondent au besoin, largement reconnu, d’un certain effort d’encadrement des méthodologies proliférant sur les deux dimensions de matérialité – environnementale et financière – pour en assurer la qualité et la comparabilité.
Les éléments de doctrine désormais disponibles offrent-ils un bon compromis entre la double nécessité d’une grammaire commune et de marges d’adaptation pour le traitement des nombreuses difficultés échappant aux réponses prédéterminées. Encouragent-ils suffisamment les émetteurs à améliorer leurs stratégies et leur reporting ? Facilitent-ils la tâche des gérants de portefeuille dans l’élaboration de produits alignés Net-Zero ou optimisant l’exposition aux risques et opportunités climatiques ?