Le Floating Wind Challenge est le plus grand concours international étudiant dédié à l'éolien flottant, prévu pour juillet. Parmi les 20 équipes en compétition, 4 ont bénéficié du soutien de la R&D d'EDF et d'EDF Renouvelables, qui ont mis à leur disposition leur laboratoire, leurs équipes techniques et leurs bassins d'essais à EDF Lab Chatou (78) pendant deux jours. Découvrez en images les moments forts : l'assemblage des maquettes, leur mise à l'eau et les essais en bassin. Selon vous, toutes les maquettes ont-elles tenu le coup ?

Le Floating Wind Challenge est une compétition internationale qui vise à stimuler les jeunes ingénieurs du monde entier à concevoir et construire la meilleure structure de support pour éoliennes flottantes.

Pour l'édition 2025, les participants doivent créer une structure de support pour une turbine Vevor de 400W. La compétition finale se déroulera à Zeebruges, en Belgique, du 7 au 12 juillet 2025.

La structure sera évaluée selon les critères suivants :

  • Efficacité de la production d'énergie ;
  • Intégrité structurelle (conception de la structure de support) ;
  • Stabilité de la fondation (FOU - Fondations/ancres et amarres) ;
  • Praticité de la construction (T&I - Transport et Installation) ;
  • Efficacité des coûts à grande échelle (coûts des matériaux et de fabrication).

Un panel, composé d'experts de l'industrie et du milieu académique dans le domaine de l'éolien offshore, évalueront ces critères.

L'objectif derrière ce challenge : Quelle est l'éolienne qui produira le plus d'électricité ?

Pour s'entraîner, 4 équipes (Centrale-Supelec, EPF, ENPC, ENSTA-paris) ont bénéficié d'un coaching industriel, le « EDF coaching Day » proposé par EDF Renouvelables en collaboration avec la R&D d'EDF qui a mis à disposition ses équipes techniques et les ingénieurs de recherche spécialistes en éolien en mer flottant et ses bassins d'essais à EDF Lab Chatou (78).

L'éolien en mer flottant, est un domaine d'expertise reconnu à la R&D, une excellente opportunité pour des étudiants de tester l'installation d'éoliennes « loin des côtes » et par « grande profondeur ».

Les équipes sont arrivées lundi en début d'après-midi à EDF Lab Chatou pour tester leur maquette en conditions réelles, « vents et marées » : des éoliennes flottantes échelle réduite dont ils ont conçu eux-mêmes les flotteurs.

Jour 1 : découverte des bassins, assemblage et mise à l'eau des maquettes !

Chaque équipe avait conçu une structure flottante pour une turbine Vevor de 400 W avant de venir.

Phase 1 : assemblage des maquettes

Au cours du montage, les experts R&D ont conseillé les équipes sur leurs choix de matériaux, de systèmes d’ancrage, de joints,... Certains ont construit leurs pièces avec une imprimante 3D. Bonne idée ?

Phase 2 : mise à l’eau

Pour vérifier leur étanchéité et leur flottaison, les maquettes ont été mises à l'eau durant toute une nuit.

Spoil : tous les joints ne sont pas étanches et les pièces imprimées 3D peuvent être poreuses…

Quoi qu'il en soit, les designs sont très ingénieux ! Et malgré tout, avec un peu de réajustement, toutes les éoliennes ont pu passé à la phase de test en « simulation réaliste ».

Jour 2 : essais en bassin et coaching

Phase 3 : tests en conditions réelles

Les maquettes en bassin ont subi courant, vagues et vent ! Les ingénieurs chercheurs ont également mis à disposition leur modèle numérique pour simuler numériquement le comportement des maquettes. Les données étaient récoltées via des caméras infrarouges captant des boules réfléchissantes collées sur les maquettes.

Phase 4 : coaching en salle

En parallèle, un coaching était prévu par EDF Renouvelables pour la préparation du dossier final du Floating wind Challenge à envoyer en mai.


RDV pour la finale qui se déroulera à Zeebruges, en Belgique, du 7 au 12 juillet !