Début octobre, 18 nageurs de l’Association EDF de natation se sont retrouvés pour un stage pratique coaché par Alain Bernard, Ambassadeur du TEAM EDF, dans ses installations du Club Nautique d’Antibes. Gaëtan Villeret, ingénieur-chercheur à la R&D d'EDF, spécialisé dans la qualité de l'électricité des réseaux électriques HTA/BT, était présent. Il revient sur cette expérience et annonce son défi !
Le programme était chargé. Jugez plutôt : 4 entraînements (2 par jour) en bassin de 50 m… extérieur, travail technique notamment axé sur l’amplitude des mouvements et la glisse, analyse vidéo des techniques de chacun (pour cela utilisation d’un drone et de caméras immergées) sans oublier les à-côtés souvent oubliés sur les bords de bassin à savoir l’échauffement à sec avant la mise à l’eau et la séance d’étirements après efforts…. le tout sous une météo clémente et azuréenne.
De l’avis de tous, ce stage restera comme un moment fédérateur pour l’équipe de natation de l’AS EDF : (re)découverte des uns et des autres dans un environnement sportif, partage de séances communes de natation coachées par un grand champion très accessible et la création, pourquoi pas d’un réseau professionnel, voilà ce qu’on peut retenir de ce week-end antibois et il est souhaitable que ce type d’évènement puisse se renouveler.
3 questions à… Gaëtan Villeret, ingénieur-chercheur, spécialisé dans la qualité de l'électricité des réseaux électriques HTA/BT, à la R&D d'EDF
1: Tu as participé au stage à Antibes avec Alain Bernard comme coach : que retiens-tu de ce week-end ?
Jusqu’à présent, je n’avais pas eu l’occasion de rencontrer tous les membres de l’AS Natation. Lorsqu’il s’est organisé un stage à l’autre bout de la France, pour rencontrer et nager avec mes collègues de tous horizons du Groupe EDF tout en étant coaché par celui qui a été le meilleur du monde dans sa discipline, je n’ai pas pu refuser. Être logé dans une ancienne caserne militaire, avoir nos « uniformes » de la section et s’entrainer deux fois par jour, ça crée forcément beaucoup de cohésion et de souvenirs qui montrent qu’en à peine 48 heures, on peut former une vraie équipe. Pour gérer ce groupe, Alain Bernard a été super accessible, plein de bons conseils techniques et individualisés avec démonstration dans l’eau à l’appui ! Il reste humble en contant sa carrière de champion olympique et ça le rend d’autant plus extraordinaire.
2: La pandémie nous a obligé à mettre en pause l'activité de nageur : comment l’as-tu vécu de ton côté ?
Ça a été très impactant mais il a fallu se plier aux règles et fermetures des piscines. J’ai continué à faire du sport chez moi, beaucoup de vélo d’appartement, un peu de musculation et j’ai tenté de reproduire les mouvements de nage avec des élastiques mais rien n’a jamais pu remplacer la sensation de l’eau et cette odeur de chlore. Heureusement, après plusieurs mois, un bassin extérieur a rouvert ses portes et l’hiver n’a pas freiné mon envie de retrouver les lignes d’eau. En voyant tous les gens de la région et d’ailleurs nager dans cette piscine, on s’est rendu compte du manque que tout cela avait généré. Et comme après chaque coupure sportive, il y a un temps plus ou moins long à retrouver ses appuis et le cardio mais le plaisir était là !
3 : Tu as un projet un peu fou de relier Londres à Paris par le biais d’un triathlon : peux-tu nous en dire plus et surtout pourquoi un tel projet ?
Passionné de sport et notamment de natation en eau libre, j’ai toujours eu un rêve : avoir la liberté de relier les îles et les continents par ses propres moyens. Après quelques recherches, un triathlon consistant à relier Londres et Paris incluant une traversée de la Manche à la nage est apparu comme une réponse à mon rêve. Je m’entraine donc pour l’Enduroman depuis plusieurs années et j’espère, une fois les problématiques Brexit/Covid derrière nous, prendre le départ prochainement pour : 140km de course à pied en Angleterre depuis Londres, puis environ 40-45km de natation pour traverser la Manche pour finir par 300km de vélo de Calais jusqu’à Paris. A travers ce défi sportif, je souhaite récolter des fonds pour l’ONG Electriciens sans frontières qui se bat pour améliorer les conditions de vie des populations les plus démunies en conduisant des projets locaux qui aident directement ces personnes, par exemple : électrification d’un village ou d’une école, formation à l’électricité, construction d’un puits pour l’eau potable ou le maraîchage. Le tout essentiellement avec les énergies renouvelables présentes sur place.