La phase 1 d’études du projet d’écologie industrielle et territoriale EPIFLEX sur la zone industrialo-portuaire de Dunkerque, s’est achevée. Les résultats des études technico-économiques et les solutions préconisées valorisant les ressources des industriels (chaleur fatale, eaux usées,…) ont été présentés aux acteurs du Dunkerquois courant octobre. Les symbioses proposées permettraient de fortement décarboner le territoire, le plus émetteur de France, avec 43kt de CO2 évités dans le secteur industriel.
(Re)découvrir EPIFLEX, une solution d’économie circulaire pour les territoires
Phase 1 – Les études d’aide à la décision et partenariats
Ces études n’auraient pas pu se faire sans l’adhésion de grands acteurs du territoire. Un partenariat s’est donc noué pour le projet entre la Communauté Urbaine de Dunkerque, le Grand Port Maritime de Dunkerque, Euraénergie, Polénergie, la CCI, l’AGUR, le Syndicat de l’eau du Dunkerquois et ECOPAL.
« L’intérêt majeur d’EPIFLEX c’est sa capacité de conjuguer intérêt particulier, la rentabilité d’une entreprise, et intérêt général, la diminution des GES via la décarbonation et l’efficacité énergétique. »
Jean Gravellier, Directeur de Pôlénergie
L’identification de symbioses industrielles pour décarboner le territoire
Une vingtaine de grands sites industriels du territoire ont été modélisés et des solutions ont été identifiées permettant de valoriser jusqu’à 1,3 TWh/an de chaleur fatale via des réseaux et des technologies innovantes (machines à absorption, distillation membranaire) couvrant les besoins locaux de chaleur, de froid et d’eau distillée, afin d’économiser plus de 1,5 millions de m3 d’eau/an et à fortement décarboner le territoire avec 43kt de CO2 évités.
Place maintenant à la phase 2