Excellente performance opérationnelle
dans un contexte de baisse des prix de marché
Première connexion au réseau de Flamanville 3
Stabilisation de la dette financière nette
Déploiement de la stratégie « Ambitions 2035 »
Succès des offres commerciales
Production : 520 TWh (dont production nucléaire en France : + 41,3 TWh et production hydraulique : + 12,7 TWh)
Chiffre d’affaires : 118,7 Mds€
EBITDA : 36,5 Mds€
EBIT : 18,3 Mds€
Résultat net part du Groupe : 11,4 Mds€
Endettement Financier Net : 54,3 Mds€ - Ratio EFN / EBITDA : 1,49x
Dette Economique Ajustée : 87,6 Mds€ - Ratio DEA / EBITDA ajusté : 2,73x
Performance 2024 soutenue par la forte hausse de la production nucléaire et hydraulique Production : 520 TWh (dont production nucléaire en France : + 41,3 TWh et production hydraulique : + 12,7 TWh) Chiffre d’affaires : 118,7 Mds€ EBITDA : 36,5 Mds€ EBIT : 18,3 Mds€ Résultat net part du Groupe : 11,4 Mds€ Endettement Financier Net : 54,3 Mds€ - Ratio EFN / EBITDA : 1,49x Dette Economique Ajustée : 87,6 Mds€ - Ratio DEA / EBITDA ajusté : 2,73x
Le chiffre d’affaires s’établit à 118,7 Mds€, en recul de 15,7 % en variation organique par rapport à 2023 dans un contexte de baisse des prix dans les pays où le Groupe opère. L’EBITDA s’élève à 36,5 Mds€ en 2024. La très bonne performance opérationnelle se traduit par une forte hausse de la production nucléaire en France et de la production hydraulique en Europe. Les activités régulées et les renouvelables sont également en croissance. Néanmoins, l’EBITDA est en recul de 3,4 Mds€ dans un contexte de baisse des prix de marché. Le résultat financier est une charge de 0,9 Md€, en nette amélioration de 2,4 Mds€ par rapport à 2023 en raison de :
Le résultat financier courant s’établit à -3,7 Mds€, en amélioration de 1,9 Md€. Il est retraité des éléments non récurrents, dont en particulier la variation de juste valeur du portefeuille d’actifs dédiés. |
- Résultat net
Le résultat net courant s’élève à 15,2 Mds€. La baisse de 3,2 Mds€ reflète notamment le recul de l’EBITDA et la hausse de la charge d’impôt limitée par une amélioration du résultat financier.
Le résultat net part du Groupe s’élève à 11,4 Mds€, en progression de 1,4 Md€. Malgré le recul du résultat net courant, la hausse s’explique notamment par les éléments après impôt suivants :
- une dépréciation de la valeur du projet Hinkley Point C pour 0,8 Md€ en 2024, en lien notamment avec la révision du taux d’inflation. En 2023, la valeur du projet et du Goodwill d’EDF Energy avaient fait l’objet d’une dépréciation de 7,9 Mds€ après l’annonce du délai et des coûts supplémentaires faite en janvier 2024.
- une dépréciation du projet éolien en mer Atlantic Shores aux Etats-Unis pour 0,9 Md€ et du prêt d’actionnaire du projet éolien Neart na Gaoithe au Royaume-Uni pour 0,3 Md€ ;
- la nouvelle estimation des coûts prévisionnels suite à la révision du scénario d’entreposage des combustibles usés en France pour 2,4 Mds€ et une réévaluation du coût du projet d’entreposage Cigéo pour 0,6 Md€ ;
- Cash-flow
Le cash-flow s’établit à 3,9 Mds€ versus 9,6 Mds€ en 2023. Il s’explique par un EBITDA cash de 35,0 Mds€ dû à la très bonne performance opérationnelle malgré des prix de marché moins élevés qu’en 2023.
Le besoin en fonds de roulement augmente de 1,5 Md€, dont :
- 2,8 Mds€ liés essentiellement aux charges du bouclier tarifaire de janvier 2024 en CSPE qui ont été compensées par l’Etat en 2023,
- l’impact de l’activité d’optimisation/trading est très limité (0,2 Md€).
Les investissements nets atteignent 22,4 Mds€, en hausse de 3,3 Mds€ en raison notamment du projet Hinkley Point C et du programme EPR2, ainsi que du développement et du renforcement des réseaux. Le rachat des activités nucléaires de GE Steam Power (Arabelle Solutions) et des 5 % d’Assystem dans le capital de Framatome ont un impact de 0,9 Md€ sur la hausse des investissements.
- Endettement financier net ([1])
L’endettement financier net atteint 54,3 Mds€, stable par rapport à fin 2023. L’impact favorable du cash-flow positif est compensé par les émissions et remboursements d’hybrides, ainsi que par l’annonce du remboursement de l’obligation hybride émise en janvier 2013 pour un montant nominal de 1,25 Md€ et du remplacement de son equity content par l’augmentation de capital résultant de la conversion des Océane en 2023 ([2]).
Les émissions obligataires réalisées pour un montant d’environ 6,7 Mds€, la baisse du niveau de la dette court terme et les remboursements anticipés de prêts bancaires permettent un allongement de la maturité de la dette financière à 13 ans à fin 2024 (vs 11 ans à fin 2023) et la maîtrise du coût du financement dans un contexte de taux élevés.
Le Conseil d’administration d’EDF, réuni le 20 février 2025 sous la présidence de Luc Rémont, a arrêté les comptes consolidés clos le 31 décembre 2024. Luc Rémont, Président-Directeur Général d’EDF a déclaré : « En 2024, les excellentes performances opérationnelles et commerciales d’EDF permettent au Groupe de réaliser des résultats financiers solides. Ils illustrent les efforts déployés par l'ensemble des équipes d'EDF pour retrouver de hauts niveaux de production, proposer des offres commerciales sur mesure et des solutions innovantes, tout en répondant aux besoins du système électrique et en accompagnant nos clients dans la conversion de leurs usages vers l’électricité. Cette année, EDF a également engagé une transformation profonde et l’amélioration de son efficacité opérationnelle en déployant son projet d’entreprise « Ambitions 2035 » pour être au rendez-vous de la performance et des investissements nécessaires à la révolution électrique. Nous sommes convaincus que toutes ces actions continueront de porter leurs fruits dans les années à venir, et que 2025 sera une année clé pour accélérer la transition énergétique, avec des mesures concrètes permettant à la fois d'accompagner nos clients et d’accélérer la transformation du secteur. Le déploiement de la production électrique bas carbone doit aller de pair avec une incitation aux transferts d’usages électriques. »
Perspectives 2025
EBITDA attendu en recul dans un contexte de baisse des prix de marché.
Production nucléaire en France, y compris Flamanville 3, estimée à 350-370 TWh en 2025, 2026 et 2027.
Objectifs 2027 ([3])
Endettement financier net / EBITDA : ≤ 2,5x
Dette économique ajustée / EBITDA ajusté ([4]) : ≤ 4x