• Un engagement fort de la Côte d’Ivoire dans le cadre des accords de Paris en faveur de la transition énergétique
• Un projet innovant, créateurs d’emplois et de revenus complémentaires pour les agriculteurs
EDF, Meridiam et Biokala (filiale du groupe SIFCA), à travers leur société de projet commune BIOVEA Energie, ont signé aujourd'hui avec le gouvernement de Côte d’Ivoire un contrat de concession pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation pendant 25 ans d’une centrale biomasse de 46 MW. Ce jalon majeur devrait permettre de débuter les travaux mi-2020 et de mettre en service la centrale mi-2023. Située dans la commune d’Aboisso, à 100 km à l’Est d’Abidjan, cette installation sera la plus grande centrale d’Afrique de l’Ouest alimentée à partir de déchets agricoles et répondra aux besoins en électricité de l’équivalent de 1,7 millions de personnes par an. EDF, Meridiam et SIFCA détiennent respectivement 40 %, 36 % et 24 % de BIOVEA Energie.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan d’Actions National des Energies Renouvelables 2014-2030 de la Côte d’Ivoire qui a l’ambition d’atteindre 42 % de son mix énergétique issus d’énergies renouvelables à l’horizon 2030. Ce projet permet de soutenir la filière agro-industrielle ivoirienne et de contribuer aux objectifs que s’est fixé le pays lors de la COP21. Ainsi, sur toute la durée de la concession, cette centrale biomasse permettra à la Côte d’Ivoire de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 4,5 millions de tonnes de CO2. A la fin de la période de concession, la centrale deviendra propriété de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le combustible biomasse proviendra des résidus de feuilles de palmiers issues de la culture locale(1) et contribuera à la lutte contre la déforestation et l’agriculture extensive en promouvant les bonnes pratiques agricoles et l’accroissement des rendements dans les plantations villageoises. Le projet Biovéa est reproductible et constitue une source d’économie circulaire, avec des impacts positifs sur le secteur agricole dont l’amélioration des conditions de vie des populations rurales et l’augmentation jusqu’à 20 % des revenus annuels pour près de 12 000 planteurs. Les planteurs bénéficieront également de la mise à disposition des cendres de combustion qui leur serviront d’engrais naturel. Les travaux de construction de la centrale créeront au moins 500 emplois locaux. Pendant la période d’exploitation de la centrale, ce sont plus de 1 000 équivalents temps plein locaux qui seront créés directement, générant des retombées économiques importantes et la création de nombreux emplois indirects stables.
Le coût total du projet représente un investissement d’environ 200 M€. Le financement sera assuré par les membres du consortium et par des partenaires financiers dont l’Agence Française de Développement via sa filiale Proparco et Emerging Africa Infrastructure Fund.
Ce projet contribue directement à la réalisation de certains Objectifs en matière de Développement Durable (ODD) fixés par les Nations Unies : construire une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation inclusive et durable qui profite à tous et favorise l'innovation (ODD 9), fournir une énergie abordable et propre (ODD 7) et promouvoir le travail décent et la croissance économique pour tous (ODD8).
(1) Récupérés dans un rayon de 60 km autour de la centrale auprès de 12 000 planteurs villageois (pour plus de 70 %) et de PALMCI, filiale du groupe SIFCA.
Analystes et Investisseurs
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