Le 13 mai 2024, EDF (BBB stable S&P / Baa1 stable Moody’s / BBB+ stable Fitch) annonce la signature de prêts bancaires verts pour un montant total d’environ 5,8 milliards d’euros ([1]). Ils ont une maturité comprise entre 3 et 5 ans.
Ces financements ont été conclus avec de grandes banques internationales dont BNP Paribas, Bank of America, Crédit Agricole CIB ([2]), ING, Natixis CIB, Société Générale, Wells Fargo.
Les fonds prêtés seront dédiés au refinancement des investissements dans les réacteurs nucléaires existants en France dans le cadre de l’extension de leur durée de vie, tels que définis dans le Green Financing Framework d’EDF ([3]). Ces investissements sont alignés avec la taxonomie européenne.
Premier producteur d’électricité sans émission directe de CO2 au monde ([4]), EDF s’appuie sur son parc nucléaire à côté de ses capacités hydrauliques et renouvelables pour permettre la décarbonation de ses clients, et ainsi contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone d’ici à 2050. Avec 34gCO2/kWh d’intensité carbone à fin mars 2024, le Groupe établit un nouveau record, et conforte sa trajectoire ambitieuse de réduction d’émissions de CO2, rehaussée en novembre 2023, en ligne avec un scénario de réchauffement de + 1,5 °C ([5]).
Par ailleurs, EDF a signé un prêt bancaire de 300 millions d’euros de maturité 5 ans pour financer ses besoins généraux.