50 % du bois coupé en France n’est pas utilisé. L’idée de Timothée Boitouzet, architecte et fondateur de Woodoo : le renforcer à l’échelle moléculaire pour le transformer en un matériau de construction visionnaire, durable, translucide, imputrescible, 3 fois plus rigide que le bois d'origine et plus résistant au feu. En bref, un bois augmenté qui permettrait de construire la ville post-hydrocarbure de demain, plus dense et neutre en carbone.

« Le 19e siècle a été l’âge du fer, le 20e celui du béton, le 21e siècle sera celui du bois », prophétise Timothée Boitouzet. Il semble, en tout cas, qu’il ait été entendu puisqu’il remporte, en 2017, le Prix EDF Pulse dans la catégorie « Smart City ». En attendant de voir son bois augmenté utilisé dans le bâtiment d’ici une dizaine d’années, il se concentre sur les marchés du luxe, du design, de l’horlogerie et de l’automobile. A terme, le bois Woodoo devrait permettre de construire des tours dépassant les 35 étages, soit 3 fois plus hautes que les constructions en bois actuelles.

  • 2 ans

    de recherche à Harvard

  • 2x

    moins énergivore que le béton, 17 fois moins que le verre et 130 fois moins que l'acier

  • 7 M€

    Objectif de levée de fonds en 2018

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