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Vers un idéal de sobriété désirable

Publi-communiqué paru le 5 novembre 2022 dans M Le Mag.

Le baromètre « Les Français et l’environnement » publié chaque année par l’ADEME est clair.

La sobriété est une aspiration croissante des français, qui sont plus de 60 % à déclarer avoir changé certaines de leurs pratiques pour réduire leur impact.

Plus de la moitié des Français modifieraient leurs habitudes pour réduire leur impact sur l’environnement. Pour autant, les idéaux de consommation et de pouvoir d’achat trônent toujours au sommet de la hiérarchie et révèlent une vraie dissonance cognitive.

Dans ce contexte, favoriser l’émergence d’une sobriété désirable, qui ne soit pas conçue comme une contrainte ou une régression, est un enjeu majeur. Comme l’explique Éloi Laurent, chercheur à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), « nous devons apprendre à vivre mieux, pas à vivre moins. Apprendre à vivre avec la biosphère, pas contre elle ». Pour réussir cette transformation et garantir un changement durable, l’adhésion doit primer sur la contrainte.

C’est pourquoi les dimensions culturelles, symboliques et imaginaires sont aujourd’hui au cœur des enjeux. Pour Jean-Marc Jancovici, ingénieur et créateur de The Shift Project, il s’agit avant tout de « donner envie » (ibid).

Dans cette partition collective, les grands acteurs de l’énergie comme EDF ont un rôle à jouer, en particulier en termes de pédagogie, d’accompagnement et de communication.