Le bois de chauffage se présente sous différentes formes :
- Bûches : la forme la plus classique utilisée par les particuliers.
- Granulés : de la sciure compressée en petits cylindres de 15 à 50 mm de long et dont le diamètre varie de 6 à 8 mm.
- Plaquettes : des copeaux d’environ 1,5 cm3 obtenus par déchiquetage d’arbres et de branches, le plus souvent utilisés dans des chaufferies de puissance importante en habitat collectif.
Il est consommé dans des cheminées à foyers ou fermés, des inserts , des poêles et des chaudières reliées aux radiateurs et/ou à un ballon d’eau chaude sanitaire.
Rendement
Le rendement varie selon les types d'installations et l'ancienneté de leur conception.
Par exemple :
- Une cheminée à foyer ouvert a un rendement de moins de 10 % pour une autonomie de chauffage de quelques heures, alors qu'un insert à foyer fermé de conception moderne a un rendement de 70 à 85 % pour une autonomie minimum de 10 heures.
- Un poêle à bûches de conception ancienne a un rendement de 40 à 50 % contre 70 à 85 % pour un modèle de conception moderne.
Depuis plusieurs années, des progrès technologiques considérables ont été réalisés pour rendre les appareils de chauffage au bois plus performants sur le plan énergétique (rendement thermique) et environnemental (émission de polluants). Ils remplacent progressivement les anciens appareils plus consommateurs de bois et plus polluants.
Quelques chiffres en France
Le chauffage au bois constitue donc une solution d'avenir pour lutter contre le changement climatique, si comme c’est le cas en France, la forêt est gérée de façon durable. La quantité de CO2 que restitue le bois à l’atmosphère en brûlant étant égale à celle qu'il a absorbée pendant sa phase de croissance, cette source d'énergie est neutre en terme d’émissions de gaz à effet de serre.
Aujourd’hui, environ 500 000 équipements sont vendus chaque année en France.