Veiller à l’intégration locale de ses installations industrielles est un enjeu constant pour EDF. Aujourd’hui, le Groupe a l’ambition de renouveler et systématiser ses pratiques de dialogue autour de chaque nouveau projet pour mieux prendre en compte les attentes des territoires et de leurs habitants.

Le groupe EDF s’engage à mettre en œuvre les règles de dialogue des standards internationaux(1) en matière de participation des parties prenantes, et à en assurer un reporting public.

Concrètement, il s’agit sur chaque projet de :

  • identifier les parties prenantes ;
  • initier la concertation le plus en amont possible ;
  • informer de façon claire et transparente sur le projet ;
  • recueillir les avis des parties prenantes et d’y répondre ;
  • mettre en place un système de traitement des propositions et des réclamations ;
  • veiller à la participation des peuples autochtones et des communautés locales dans le processus de concertation.

Sont concernés dès 2017 les nouveaux projets de plus de 50 millions d’euros(2), ayant un impact significatif sur les territoires et l’environnement.

(1) International Finance Corporation (World Bank Group) ; Principes de l’Équateur 
(2) En France, ce seuil financier est 6 fois inférieur à celui défini pour la procédure réglementaire de débat public

Concerter pour faire évoluer les projets

En France, EDF Energies Nouvelles développe plusieurs projets de parcs éoliens. Que ce soit, en mer, au large de Saint-Nazaire (Pays-de-la-Loire) ou bien sur terre, à Wavignies (Oise), découvrez la façon dont l'entreprise dialogue sur ces projets avec les ONG environnementales, les pêcheurs ou les riverains et les associations de développement économique local.

Parc éolien en mer de Dunkerque

Le projet de parc éolien en mer de Dunkerque

A la suite du débat public sur le projet de parc éolien en mer au large de Dunkerque mené du 14 septembre au 20 décembre 2020, EDF et RTE (en charge du raccordement du parc) ont décidé en mai 2021 de poursuivre leur projet. Dans ce cadre, la participation et l’information du public continuent et s’inscrivent dans la continuité des engagements pris.

La phase de concertation post-débat s’est tenue de juin 2021 à mi-octobre 2023, placée sous l’égide de deux garants, Claude Brévan et Jacques Roudier, nommés par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP).

Les garants ont publié, le 15 novembre 2023, leur bilan de cette concertation continue. Ce rapport rend compte en toute neutralité et transparence de l’ensemble des actions de concertation menées et des arguments échangés dans ce cadre durant cette période. Il indique également les préconisations des garants pour la poursuite du dialogue avec le public dans le cas où les autorisations administratives seraient obtenues.

L’instruction des demandes d’autorisation du projet est en cours par les services de l’État : des consultations sont menées et des avis sont rendus sur le projet. Ceux-ci sont en cours d’analyse par les maîtres d’ouvrage pour y apporter des précisions et compléments en vue de l’enquête publique à venir.

BIOVEA énergie

Le projet de centrale biomasse BIOVEA en Côte d’Ivoire

Le projet BIOVEA consiste dans le développement, le financement, la construction, l’exploitation et le transfert en pleine propriété à l’État de Côte d’Ivoire à la fin de la concession, d’une centrale biomasse raccordée au réseau interconnecté. La centrale de 2 tranches de 23MW chacune, alimentée par des résidus de palmier à huile, sera construite à Ayebo, dans la région d’Aboisso au sud-est de la Côte d’Ivoire (à 110 km à l’Est d’Abidjan).

Un projet innovant qui soutient les objectifs de développement durable de la Côte d’Ivoire

Créateur d’emplois et de revenus complémentaires pour les agriculteurs, ce projet innovant permet de soutenir la filière agro-industrielle ivoirienne.

  • Ainsi 500 emplois locaux seront créés pendant la phase de construction et son exploitation créera jusqu’à l’équivalent 1 000 emplois temps plein locaux.

  • Les feuilles de palmiers issues de la culture locale seront récupérées auprès de 12 000 planteurs villageois qui verront ainsi leurs revenus annuels augmenter jusqu’à 20 % et bénéficieront des cendres de combustion, utilisées pour enrichir les sols.

  • Ce projet permet d’augmenter de 10 % la production d’énergie renouvelable du pays et permet d’économiser 4,5 millions de tonnes de CO₂.

  • La centrale répondra aux besoins en électricité de l’équivalent de 1,7 millions de personnes par an.

Un engagement fort avec les parties prenantes pour une meilleure performance sociale

Pour garantir une bonne implication des communautés locales, des autorités administratives et des services techniques de l’État compétents, BIOVEA Energie s’est engagé très tôt dans un processus de consultation et de participation de ses parties prenantes.

De nombreuses rencontres ont été organisées lors des différentes études d’impact et en amont du projet afin d’identifier les enjeux environnementaux et sociaux du projet et de prendre en compte les avis, préoccupations et recommandations des parties prenantes afin de proposer des mesures à fort impact socio-économique.

BIOVEA Energie a élaboré, avant le début des travaux, un plan d’engagement des parties prenantes permettant une amélioration continue de la performance sociale du projet à travers ses différents indicateurs dont l’emploi, l’impact sur les revenus, les projets communautaires, les griefs, etc…et qui sera opérationnel durant toute la durée de vie du projet.

Ce plan se traduit par l’instauration de plusieurs comités composés de responsables des communautés locales, des représentants des jeunes et des femmes, des représentants des personnes concernées par le projet et des autorités administratives et locales.

BIOVEA Energie organise également des rencontres thématiques mensuelles avec les communautés locales (Ayébo, Assouba et Adaou) pour présenter les risques et impacts du projet, les mesures de gestion proposées et mises en œuvre et recueillir leurs requêtes et doléances.

Des réunions sont régulièrement programmées avec les équipes de la Mairie et de la Préfecture d’Aboisso pour présenter l’état d’avancement du projet et recueillir à nouveau leurs avis, préoccupations et recommandations ainsi qu’avec les services techniques de l’État concernés pour garantir leur implication dans le projet et veiller à la bonne performance E&S du projet.