Zéro émission nette en 2050

Premier producteur d’électricité au monde sans émissions directes de CO₂(1), EDF s’est fixé, dès 2018, l’objectif de contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone d’ici à 2050. Le Groupe s’est ainsi engagé sur une trajectoire de réduction de l’ensemble de ses émissions (scope 1, 2 et 3) à 2035 et sur un plan de transition climatique validé à 99,87 % lors de son assemblée générale en 2022(2).

Diminuer les émissions directes de CO₂ de 60 % en 2025, 70 % en 2030 et 80 % en 2035

Après avoir diminué de 50 % ses émissions directes de CO₂ entre 2017 et 2022(3), le Groupe prend de nouveaux objectifs pour 2025, 2030 et 2035, qui fixent une trajectoire ambitieuse à court et moyen termes pour la décarbonation de son mix électrique :

  • Dès 2025, une réduction de 60 % des émissions de son scope 1 par rapport à ses émissions de 2017.
  • En 2030, une réduction de 70% de son scope 1 et une intensité carbone de 30 gCO₂/kWh.
  • En 2035, une réduction de 80% de son scope 1 et une intensité carbone de 22 gCO₂/kWh.

Les efforts du groupe EDF porteront en priorité sur la réduction effective de l’ensemble de ses émissions de CO₂ – y compris celles du scope 3 qui représentent en 2022 près de 80 % du bilan de gaz à effet de serre du Groupe – avec l’objectif de les réduire d’au moins 90 % d’ici à 2050.

  2025 2030 2035

d'ici 2050

Scope 1
(réduction vs 2017)
51,3 MtCO₂e en 2017
-60 %
20 MtCO₂e
-70 %
15,5 MtCO₂e
-80 %
10,5 MtCO₂e
  • Au moins 90 % de réduction sur les 3 scopes (donc scope 1 nul ou quasi nul)
  • Emissions résiduelles neutralisées par des puits de carbone de haute intégrité
Intensité carbone de la production
d’électricité et de chaleur
(gCO₂/kWh)
  30 g 22 g
Scope 3 total et scope 3 - ventes de gaz
(réduction vs 2019)
  -28 %  

En 2020, Le groupe EDF a obtenu la certification par Science Based Targets SBTi(4) d'une trajectoire renforcée de réduction d'émissions de CO₂ bien en dessous des 2 °C "Well Below 2°C".

En février 2024, ces objectifs de réduction d’émissions du Groupe ont été validés par Moody’s comme s’inscrivant dans une trajectoire d’émissions en ligne avec le scénario de réchauffement climatique à + 1,5 °C (consulter la notation).

En 2024, MSCI a émis une évaluation de 1,3 °C d'augmentation implicite de la température (Indicateur ITR - Implied Temperature Rise) pour EDF. Une hausse de température implicite inférieure à 1,5 °C indique qu'Électricité de France est en ligne avec l'objectif maximal de l'Accord de Paris de maintenir la température moyenne mondiale à 1,5 °C(5).

En 2024, TPI a validé la trajectoire d’émissions d’EDF en ligne avec le scénario de réchauffement climatique à + 1,5 °C à l’horizon 2035 (consulter la notation).

(1) Source ENERDATA 2023 - Version anglaise [PDF, 118ko].
(2) Lire le communiqué du 22 mai 2022.
(3) En 2017, les émissions directes de CO₂ du groupe EDF étaient de 51 millions de tonnes, contre 24 millions de tonnes en 2022. 
(4) SBTi promeut une méthodologie d’évaluation et de suivi des réductions des émissions de gaz à effet de serre, en lien avec les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat - Lire le communiqué des engagements 2020.   
(5) Reproduit avec l'autorisation de MSCI ESG Research LLC ©2024. Tous droits réservés. Aucune autre reproduction ou diffusion n'est autorisée. Voir Notice and Disclaimer for Reporting Licenses [Exclusively in English].

Graphique : émissions de CO2 du groupe EDF - Détails ci-dessous

Émissions de CO₂ du groupe EDF

Au regard de la production du Groupe, ses émissions de CO₂* sont très inférieures à celles des autres producteurs d’électricité, et suivent une tendance baissière. Passées en 2015 sous la barre des 100 gCO₂*/kWh produit, les émissions spécifiques de carbone du groupe EDF en 2023 s’établissent à 37 gCO₂*/kWh, soit plus de 6 fois inférieure à la moyenne européenne (251 gCO₂/kWh)(1) et plus de 10 fois inférieure à la moyenne mondiale (460 gCO₂/kWh)(2).

La légère augmentation de l’intensité carbone entre 2021 et 2022 est principalement liée à la baisse de la production sans CO₂* du groupe EDF (baisse de plus de 88 TWh), en particulier de sa production nucléaire.

Graphique : emissions de CO2 d'EDF en France - Détails ci-dessous

Émissions de CO₂ d'EDF

En France continentale, grâce à un mix de production très largement décarboné, l’intensité carbone d’EDF est très basse, avec 17 gCO₂*/kWh, 16 fois inférieure à la moyenne européenne du secteur(3).

* Émissions directes, hors analyse du cycle de vie des moyens de production et des combustibles. 
(1) Valeur UE 27 en 2022, Agence Européenne de l’Environnement) 
(2) Valeur 2022, AIE – World Energy Outlook 2023). 
(3) Valeur 2021, EU-27, Agence Européenne de l’Environnement,Greenhouse gas emission intensity of electricity generation by country, Oct. 2022.

Une politique industrielle engagée qui a produit ses résultats

En France continentale, de 1990 à 2016, EDF a diminué par trois ses émissions de CO₂*, qui sont passées de 24 millions de tonnes à 7 Mt. La tendance baissière se poursuit et les émissions s'élèvent à 5,3 millions de tonnes de CO₂* en 2022.

Graphique : Réduction des émissions de carbone d'EDF en France continentale - Détails ci-dessous

Le Groupe concrétise ses engagements en procédant aux fermetures des centrales produisant de l’électricité à partir de charbon.

Depuis une vingtaine d’années, le Groupe a mis en œuvre et accompagné la fermeture du plus grand nombre de tranches charbon et fioul lourd en Europe. Dès 2017, le groupe EDF s’est engagé dans la coalition Powering Past Coal Alliance qui promeut dans le cadre de l’Accord de Paris la sortie du charbon, dès 2030, dans les pays.

En 2021, la centrale du Havre en France et deux unités de la centrale de West Burton A au Royaume Uni ont été fermées. Les deux dernières unités de West Burton A ont été fermées en 2023.

* Émissions directes, hors analyse du cycle de vie des moyens de production et des combustibles.

Un mix original nucléaire / énergies renouvelables

Le groupe EDF dispose de la première capacité hydraulique européenne. C’est aussi l’un de premiers producteurs d’électricité et de chaleur d’origine renouvelable en Europe.

Il entend accélérer fortement le développement des énergies renouvelables, notamment l’éolien, le solaire et l’hydraulique, en s’appuyant sur son socle nucléaire. D’ici à 2030, le Groupe souhaite augmenter sa capacité de production renouvelable au niveau mondial de plus de 70 % pour atteindre 60 GW net.

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En France, pour accompagner le développement de l’éolien et du solaire et gérer leur variabilité, EDF a travaillé sur la souplesse de fonctionnement de ses réacteurs nucléaires. Avec pour résultats la possibilité d’une augmentation rapide de la production de certaines centrales nucléaires en cas de chute de la production éolienne et solaire ; ou, inversement, une baisse rapide de la production nucléaire quand l’éolien et le solaire se mettent à produire. Aujourd’hui, les réacteurs du parc nucléaire d’EDF sont capables de moduler environ 80 % de leur puissance en moins de trente minutes. Une spécificité qui ne se rencontre nulle part ailleurs.