[Journées européennes du patrimoine]
Visites théâtrales au barrage EDF de la Rance
Savez-vous comment a été construite l’usine marémotrice sur l’estuaire de la Rance ? À l’occasion des « Journées européennes du patrimoine » le samedi 19 septembre, EDF invite le public à venir découvrir – gratuitement - l’histoire de ce site de production d’électricité. Nouveauté en 2020, EDF propose dans le cadre de l’année « souvenir » du Général de Gaulle, une visite théâtrale qui permet de découvrir de manière ludique et décalée comment ce site de production d’électricité breton est né.
Au programme
- Visite théâtrale « De Gaulle et la Rance : histoire de la construction de l’usine marémotrice » Nouveauté
→ Visites à 11 h, 13 h 30 et 16 h / Réservation obligatoire / Gratuit / Durée : 1 h 30 / Port du masque obligatoire / Limité à 20 personnes par visite.
- Visite guidée « Fonctionnement de l’usine marémotrice de la Rance »
→ Visites à 10 h 30, 14 h et 15 h 30 / Réservation obligatoire / Gratuit / Durée : 1 h 30 / Port du masque obligatoire / Limité à 15 personnes par visite.
Information/Réservation : 02 99 16 37 14 / espace-decouverte-rance@edf.fr / www.edf.fr/la-rance
Un chantier titanesque
La décision de construire l’usine marémotrice de la Rance a été prise dans les années 60 alors que la France lance sa politique d’indépendance énergétique : 1ère centrale nucléaire de Chinon et campagne de construction de grands barrages hydrauliques.
EDF a choisi de construire ce barrage à l’embouchure de l’estuaire de la Rance car ce site a une forte amplitude des marées, une topographie permettant la création d’une retenue d’eau et l’installation d’une structure, un sol dur et peu profond et un réseau interconnecté à proximité.
La construction du barrage est autorisée en 1960 par le ministère de l’Industrie. Les travaux débutent en 1961 après 10 ans de démarches institutionnelles et administratives. Ils ont duré 6 ans et mobilisés plus de 800 ouvriers.
L’usine marémotrice de la Rance est inaugurée le 26 novembre 1966 par le président Charles de Gaulle.
Avec ses 24 turbines, ce site représente 17 % de l’énergie produite en Bretagne et alimente annuellement en électricité l’équivalent de la ville de Rennes.